
Amir Meralli Ballou, PDG de la Sogecore (à gauche) et Arzou Mahamadaly, directeur général (à droite)
"Les Moussajee sont très convaincants, commence Amir Meralli Ballou, et même à l'époque ils l'étaient. On aurait dû vérifier leurs comptes car c'est seulement après la vente qu'on a réalisé que leurs bilans et leurs stocks étaient faux".
"Les Moussajee ont fait de cette affaire leur fonds de commerce"
Intéressé à l'époque par la jeunesse et la fougue commerciale des jeunes hommes, Amir Meralli Ballou avoue que la Sogecore a été "très légère" mais précise ne pas avoir été la seule à être convaincue. "En particulier la présidente (du tribunal arbitral, ndlr), Anne-Françoise Zattara-Gros qui a conversé avec Salim Moussajee pendant plus de deux heures en fraude des règles élémentaires de procédure", explique-t-il.
Le 30 décembre 2008, le tribunal arbitral avait en effet condamné la Sogecore à payer 1,17 million d’euros de dommages et intérêts aux frères Moussajee. Une somme comparable selon Amir Meralli Ballou, au "loto" pour des "jeunes de 32 ans". "Depuis, les Moussajee ont fait de cette affaire leur fonds de commerce et réclament à tout le monde des millions d'euros. Pour y arriver, ils multiplient les procédures et déclinent sans cesse le même schéma: se faire passer pour des victimes, travestir les faits, harceler et au besoin intimider".
Pour Amir Meralli Ballou, la Sogecore n'a donc rien à se reprocher. L'année dernière, un rapport d'experts est même venu confirmer leurs dires, selon le concessionnaire. Le rapport rendu par deux experts auprès de la Cour de cassation "met complètement hors de cause la Sogecore". Un rapport contesté par les frères Moussajee qui ont également fourni le leur. Mais Amir Meralli Ballou précise que l'expert des Moussajee était "non-indépendant", "pas nommé par la justice" et qu'il n'a entendu que les frères Moussajee contrairement aux experts nommés par la Cour de Cassation.
Et les accusations des frères sont nombreuses. Concernant les inventaires après l'achat des sociétés en novembre 2006, qui auraient été "trafiqués", la Sogecore assure qu'ils ont été examinés par des experts qui les ont jugés conformes. Quant au déménagement de pneus au milieu de la nuit pour les dissimuler avant les inventaires, la direction répond que le déplacement de ce stock a été effectué en novembre 2007, soit un an après l'inventaire...
Accusée aussi d'avoir fait en sorte de couler les entreprises Propneus après les avoir achetées, la Sogecore répond qu'elles étaient "déjà au bord de la liquidation".
Plus de 120 procédures judiciaires
Et dernière accusation en date: la Sogecore aurait vidé ses comptes "pour ne rien payer" aux Moussajee. Des comptes à -187.000 et - 704.000 euros, ce qui serait "normal en automobile". Les véhicules en stock auraient déjà été payés auprès des constructeurs, et il est normal que les comptes soient déficitaires, le temps qu'ils soient vendus. "Nous avons plus de 20 millions d'euros en stock" , précise le PDG de la Sogécore.
Après plus de 120 procédures judiciaires, comment en finir? "Cette affaire peut durer encore quelques années sauf si, comme nous l’avons toujours préconisé, il y a un règlement amiable. Mais pour cela, un préalable: la bonne foi de la Sogecore doit être reconnue et cela ne doit pas être un nouveau moyen, pour les Moussajee, de s’enrichir sans cause", termine-t-il.
"Les Moussajee ont fait de cette affaire leur fonds de commerce"
Intéressé à l'époque par la jeunesse et la fougue commerciale des jeunes hommes, Amir Meralli Ballou avoue que la Sogecore a été "très légère" mais précise ne pas avoir été la seule à être convaincue. "En particulier la présidente (du tribunal arbitral, ndlr), Anne-Françoise Zattara-Gros qui a conversé avec Salim Moussajee pendant plus de deux heures en fraude des règles élémentaires de procédure", explique-t-il.
Le 30 décembre 2008, le tribunal arbitral avait en effet condamné la Sogecore à payer 1,17 million d’euros de dommages et intérêts aux frères Moussajee. Une somme comparable selon Amir Meralli Ballou, au "loto" pour des "jeunes de 32 ans". "Depuis, les Moussajee ont fait de cette affaire leur fonds de commerce et réclament à tout le monde des millions d'euros. Pour y arriver, ils multiplient les procédures et déclinent sans cesse le même schéma: se faire passer pour des victimes, travestir les faits, harceler et au besoin intimider".
Pour Amir Meralli Ballou, la Sogecore n'a donc rien à se reprocher. L'année dernière, un rapport d'experts est même venu confirmer leurs dires, selon le concessionnaire. Le rapport rendu par deux experts auprès de la Cour de cassation "met complètement hors de cause la Sogecore". Un rapport contesté par les frères Moussajee qui ont également fourni le leur. Mais Amir Meralli Ballou précise que l'expert des Moussajee était "non-indépendant", "pas nommé par la justice" et qu'il n'a entendu que les frères Moussajee contrairement aux experts nommés par la Cour de Cassation.
Et les accusations des frères sont nombreuses. Concernant les inventaires après l'achat des sociétés en novembre 2006, qui auraient été "trafiqués", la Sogecore assure qu'ils ont été examinés par des experts qui les ont jugés conformes. Quant au déménagement de pneus au milieu de la nuit pour les dissimuler avant les inventaires, la direction répond que le déplacement de ce stock a été effectué en novembre 2007, soit un an après l'inventaire...
Accusée aussi d'avoir fait en sorte de couler les entreprises Propneus après les avoir achetées, la Sogecore répond qu'elles étaient "déjà au bord de la liquidation".
Plus de 120 procédures judiciaires
Et dernière accusation en date: la Sogecore aurait vidé ses comptes "pour ne rien payer" aux Moussajee. Des comptes à -187.000 et - 704.000 euros, ce qui serait "normal en automobile". Les véhicules en stock auraient déjà été payés auprès des constructeurs, et il est normal que les comptes soient déficitaires, le temps qu'ils soient vendus. "Nous avons plus de 20 millions d'euros en stock" , précise le PDG de la Sogécore.
Après plus de 120 procédures judiciaires, comment en finir? "Cette affaire peut durer encore quelques années sauf si, comme nous l’avons toujours préconisé, il y a un règlement amiable. Mais pour cela, un préalable: la bonne foi de la Sogecore doit être reconnue et cela ne doit pas être un nouveau moyen, pour les Moussajee, de s’enrichir sans cause", termine-t-il.