Un moment de répit pour la planète, et un temps de réflexion pour ses habitants. Aussi difficile qu’elle soit, la crise du Covid-19 a permis de questionner nos pratiques de consommation et de faire naître l’espoir d’un "après" plus respectueux de l’environnement.
"Les modes de production et de consommation doivent être responsables. Il incombe à ceux qui sont aux manettes de faire passer le message", exprime Bernadette Ardon, la présidente de la SREPEN (Société Réunionnaise pour l'Etude et la Protection de l'ENvironnement), lors d'une conférence de presse donnée ce lundi matin à Saint-Denis. À l'aube d'une nouvelle ère municipale, l'association attend des élus qu'ils s'engagent à travers un "pacte environnemental".
Avant le premier tour déjà, l'association avait interpellé les différents candidats en lice. Parmi la petite dizaine de signataires, les maires en place Vanessa Miranville (La Possession) et Daniel Gonthier (Bras-Panon). Cette fois, les candidats des 24 communes (et présidents des intercollectivités) ont jusqu'au 19 juin pour ratifier cet engagement.
Le pacte s’articule autour de 5 axes et décline 12 mesures. Les signataires s'engagent notamment à "protéger la biodiversité, les milieux et les ressources" en luttant contre les espèces envahissantes, en protégeant la ressource en eau et en mobilisant du foncier agricole pour accompagner l'installation d'agriculteurs dans une logique paysanne et bio."Le glyphosate est présent à La Réunion, et il se retrouve dans l'eau que nous buvons. Il faut accompagner les agriculteurs vers l'arrêt des produits chimiques", commente Bernadette Ardon, La Réunion figurant à la deuxième place des départements les plus acheteurs de cette substance largement controversée.
La liste des signataires dévoilée avant le 2nd tour
Alors que l'impact des voitures individuelles sur la qualité de l'air a été démontré (des indicateurs ont chuté de 70% pendant le confinement), la SREPEN attend aussi des responsables politiques qu'ils renforcent l'attractivité des transports en commun et favorisent les modes de circulation doux. Les élus signataires s'engagent aussi à mener une politique de sobriété énergétique et d’alimentation en énergie renouvelable, mais aussi à "proposer une alimentation biologique, moins carnée, locale et équitable dans la restauration collective", précise Trixie Meyssonnier. Et pour une meilleure efficacité, la SREPEN espère une plus grande collaboration entre les collectivités.
"La Réunion est un petit espace avec peu d’habitants, on peut changer de mode de vie", estime la présidente du SREPEN, rappelant que sur chacun pèse une responsabilité individuelle. "Le moindre geste à un impact", note celle qui pointe l'urgence de sortir d'une "surconsommation à l'américaine" pour revenir vers plus de simplicité. D'autant plus qu'à La Réunion, "nous collectionnons les dangers, avec le volcan, les cyclones, les glissements de terrain", met-elle en garde, avant de glisser : "Il y a une communauté de destins, si le bateau coule, tout le monde coule".
La liste des signataires du pacte sera dévoilée avant le second tour. La SREPEN fait savoir qu'elle s'assurera de la bonne mise en œuvre et du respect de ces engagements.
"Les modes de production et de consommation doivent être responsables. Il incombe à ceux qui sont aux manettes de faire passer le message", exprime Bernadette Ardon, la présidente de la SREPEN (Société Réunionnaise pour l'Etude et la Protection de l'ENvironnement), lors d'une conférence de presse donnée ce lundi matin à Saint-Denis. À l'aube d'une nouvelle ère municipale, l'association attend des élus qu'ils s'engagent à travers un "pacte environnemental".
Avant le premier tour déjà, l'association avait interpellé les différents candidats en lice. Parmi la petite dizaine de signataires, les maires en place Vanessa Miranville (La Possession) et Daniel Gonthier (Bras-Panon). Cette fois, les candidats des 24 communes (et présidents des intercollectivités) ont jusqu'au 19 juin pour ratifier cet engagement.
Le pacte s’articule autour de 5 axes et décline 12 mesures. Les signataires s'engagent notamment à "protéger la biodiversité, les milieux et les ressources" en luttant contre les espèces envahissantes, en protégeant la ressource en eau et en mobilisant du foncier agricole pour accompagner l'installation d'agriculteurs dans une logique paysanne et bio."Le glyphosate est présent à La Réunion, et il se retrouve dans l'eau que nous buvons. Il faut accompagner les agriculteurs vers l'arrêt des produits chimiques", commente Bernadette Ardon, La Réunion figurant à la deuxième place des départements les plus acheteurs de cette substance largement controversée.
La liste des signataires dévoilée avant le 2nd tour
Alors que l'impact des voitures individuelles sur la qualité de l'air a été démontré (des indicateurs ont chuté de 70% pendant le confinement), la SREPEN attend aussi des responsables politiques qu'ils renforcent l'attractivité des transports en commun et favorisent les modes de circulation doux. Les élus signataires s'engagent aussi à mener une politique de sobriété énergétique et d’alimentation en énergie renouvelable, mais aussi à "proposer une alimentation biologique, moins carnée, locale et équitable dans la restauration collective", précise Trixie Meyssonnier. Et pour une meilleure efficacité, la SREPEN espère une plus grande collaboration entre les collectivités.
"La Réunion est un petit espace avec peu d’habitants, on peut changer de mode de vie", estime la présidente du SREPEN, rappelant que sur chacun pèse une responsabilité individuelle. "Le moindre geste à un impact", note celle qui pointe l'urgence de sortir d'une "surconsommation à l'américaine" pour revenir vers plus de simplicité. D'autant plus qu'à La Réunion, "nous collectionnons les dangers, avec le volcan, les cyclones, les glissements de terrain", met-elle en garde, avant de glisser : "Il y a une communauté de destins, si le bateau coule, tout le monde coule".
La liste des signataires du pacte sera dévoilée avant le second tour. La SREPEN fait savoir qu'elle s'assurera de la bonne mise en œuvre et du respect de ces engagements.