Durant presque une année, la Chambre régionale des comptes (CRC) s’est penchée sur le cas de la SPL Tamarun. La société publique locale (SPL) créée par la commune de Saint-Paul en 1994 a pour objet de contribuer au développement économique et touristique de la microrégion Ouest en assurant l’entretien de la station balnéaire saint-pauloise et de différents équipement touristiques de la commune de Saint-Paul et de la communauté d’agglomération du Territoire de la Côte Ouest (TCO).
La première constatation de la CRC est plutôt bonne. La société est en bonne santé financière et dégage chaque année un résultat positif compris entre 0,4 et 0,5 million d'euros. Son chiffre d’affaires, de 5,2 millions en 2019, est assuré par une certaine stabilité de son activité historique ; elle devrait ainsi parvenir à limiter les conséquences de la crise sanitaire sur son résultat 2020.
La CRC émet toutefois des réserves sur "les délégations de service public [qui] souffrent de sérieuses lacunes dans leur rédaction et ne sont pas accompagnées des comptes d’exploitation prévisionnels qui permettraient à la SPL de mesurer les risques et leur rentabilité en amont de leur conclusion, en préservant les équilibres économiques des contrats." L’institution de contrôle financier indique pourtant que c’est sur ces fondements contractuels fragiles que la société a mobilisé des emprunts pour un montant global de 2,5 millions d'euros.
De plus, la CRC estime que la SPL Tamarun n’a élaboré aucune stratégie commerciale et financière vis-à-vis de ses actionnaires : les marges qu’elle dégage sont inégales. Car, bien que constituée d’actionnaires publics, Tamarun reste une société privée qui doit rechercher une rentabilité mesurée de ses activités, même celles qu’elle exploite à ses frais et risques dans le cadre de délégations de service public.
La société, qui intervient également de manière plus marginale dans un domaine où la concurrence est forte, à savoir le secteur de l’aménagement, peine à se démarquer des autres acteurs présents sur le territoire, et l’aboutissement des projets, souvent associés à des facteurs de complexité technique, est souvent laborieux.
Néanmoins, la CRC souligne que l’entrée du département de La Réunion au capital de la société en 2019, pour 27,5 % des parts, pourrait permettre à cette branche d’activité d’être relancée si de nouveaux projets parvenaient à être développés.
La première constatation de la CRC est plutôt bonne. La société est en bonne santé financière et dégage chaque année un résultat positif compris entre 0,4 et 0,5 million d'euros. Son chiffre d’affaires, de 5,2 millions en 2019, est assuré par une certaine stabilité de son activité historique ; elle devrait ainsi parvenir à limiter les conséquences de la crise sanitaire sur son résultat 2020.
La CRC émet toutefois des réserves sur "les délégations de service public [qui] souffrent de sérieuses lacunes dans leur rédaction et ne sont pas accompagnées des comptes d’exploitation prévisionnels qui permettraient à la SPL de mesurer les risques et leur rentabilité en amont de leur conclusion, en préservant les équilibres économiques des contrats." L’institution de contrôle financier indique pourtant que c’est sur ces fondements contractuels fragiles que la société a mobilisé des emprunts pour un montant global de 2,5 millions d'euros.
De plus, la CRC estime que la SPL Tamarun n’a élaboré aucune stratégie commerciale et financière vis-à-vis de ses actionnaires : les marges qu’elle dégage sont inégales. Car, bien que constituée d’actionnaires publics, Tamarun reste une société privée qui doit rechercher une rentabilité mesurée de ses activités, même celles qu’elle exploite à ses frais et risques dans le cadre de délégations de service public.
La société, qui intervient également de manière plus marginale dans un domaine où la concurrence est forte, à savoir le secteur de l’aménagement, peine à se démarquer des autres acteurs présents sur le territoire, et l’aboutissement des projets, souvent associés à des facteurs de complexité technique, est souvent laborieux.
Néanmoins, la CRC souligne que l’entrée du département de La Réunion au capital de la société en 2019, pour 27,5 % des parts, pourrait permettre à cette branche d’activité d’être relancée si de nouveaux projets parvenaient à être développés.