La cessation de paiement et le redressement judiciaire de la SNCM (Société Nationale Corse Méditérranée) ont été prononcés par le tribunal de commerce de Marseille. La compagnie maritime dispose désormais d’une période de 6 mois pour trouver un repreneur.
L’état de cessation de paiement de l’entreprise est effectif depuis que l’actionnaire majoritaire, Trandev, réclame 117,3 millions d’euros de remboursement après avoir octroyé des avances de trésorerie.
Désormais, soit la SNCM est, totalement ou partiellement, cédée à des tiers, soit elle est totalement liquidée. La possibilité d’un plan de redressement économique semble inadaptée.
Les salariés estiment que les actionnaires ont provoqué le dépôt de bilan et dénoncent une « faillite organisée ».