"Cet arrêté va dans le sens des engagements forts pris par le Conseil d’administration de notre coopérative, depuis 2016, pour répondre aux attentes des consommateurs et accompagner les éleveurs laitiers réunionnais. Depuis 2016, avec l’aide des services de l’État, la SICALAIT a mis en place un protocole qui permet d’obtenir des animaux indemnes de leucose à La Réunion", se félicite Martha MUSSARD, Présidente de la SICALAIT.
Le 13 juin 2020, un arrêté ministériel a été publié pour permettre l’assainissement de la leucose à La Réunion, cette maladie qui ravage les cheptels depuis plusieurs années. Actuellement, la SICALAIT comptabilise plus de 200 animaux sans leucose et continue d’installer au fur et à mesure tous les nouveaux éleveurs laitiers en zéro leucose. Ceux-ci pourront bénéficier du statut "indemne de leucose" mentionné dans l’arrêté ministériel.
La SICALAIT indique que le nombre de vaches sans leucose produites sera amené à régulièrement augmenter. "Depuis un an, nous avons mis en place une méthode d’insémination des vaches pour obtenir un maximum de veaux femelles. Ces veaux sont élevés par la ferme de SICALAIT pour ne produire que des animaux indemnes de leucose. À partir de l’année prochaine, nous élèverons 800 animaux à la ferme et plus de 1000 d’ici 2021", selon Charles ADRIAN, Directeur Général de la SICALAIT. Une deuxième méthode de remplacement des vaches, plus technique, devrait être validée pour la fin de l’année. Si elle est approuvée, elle permettrait à la SICALAIT d’accélérer le processus d’assainissement des étables réunionnaises.
Martha Mussard veut également remettre des choses aux claires : "Non, le marquage des vaches avec un "L" à l’oreille ne sera pas appliqué à La Réunion. Il n’existe plus en métropole pour des raisons sanitaires depuis de nombreuses années. Deuxièmement, les exploitations en plan d’assainissement n’auront pas la possibilité de faire circuler leurs animaux entre les élevages. Troisièmement, la propagation de la leucose ne se fait pas que par les insectes piqueurs, comme le prouvent nos expérimentations en cours. Enfin, l’abattage des vaches reste bien sûr la meilleure solution dans le plan d’assainissement, comme cela se fait en métropole, dès que c’est nécessaire".
La SICALAIT reste en attente d’arbitrages financiers et opérationnels avec l’État sur le Plan Global de Maîtrise Sanitaire Bovine (PGMSB). Avec ce plan, l’objectif est double pour la coopérative : réussir la pleine exécution de l’assainissement des élevages laitiers, sans mettre les exploitations laitières en difficultés financières. Rappelons que l’assainissement des élevages laitiers de métropole, lancé dans les années 90, avait pris plusieurs années.
Le 13 juin 2020, un arrêté ministériel a été publié pour permettre l’assainissement de la leucose à La Réunion, cette maladie qui ravage les cheptels depuis plusieurs années. Actuellement, la SICALAIT comptabilise plus de 200 animaux sans leucose et continue d’installer au fur et à mesure tous les nouveaux éleveurs laitiers en zéro leucose. Ceux-ci pourront bénéficier du statut "indemne de leucose" mentionné dans l’arrêté ministériel.
La SICALAIT indique que le nombre de vaches sans leucose produites sera amené à régulièrement augmenter. "Depuis un an, nous avons mis en place une méthode d’insémination des vaches pour obtenir un maximum de veaux femelles. Ces veaux sont élevés par la ferme de SICALAIT pour ne produire que des animaux indemnes de leucose. À partir de l’année prochaine, nous élèverons 800 animaux à la ferme et plus de 1000 d’ici 2021", selon Charles ADRIAN, Directeur Général de la SICALAIT. Une deuxième méthode de remplacement des vaches, plus technique, devrait être validée pour la fin de l’année. Si elle est approuvée, elle permettrait à la SICALAIT d’accélérer le processus d’assainissement des étables réunionnaises.
Martha Mussard veut également remettre des choses aux claires : "Non, le marquage des vaches avec un "L" à l’oreille ne sera pas appliqué à La Réunion. Il n’existe plus en métropole pour des raisons sanitaires depuis de nombreuses années. Deuxièmement, les exploitations en plan d’assainissement n’auront pas la possibilité de faire circuler leurs animaux entre les élevages. Troisièmement, la propagation de la leucose ne se fait pas que par les insectes piqueurs, comme le prouvent nos expérimentations en cours. Enfin, l’abattage des vaches reste bien sûr la meilleure solution dans le plan d’assainissement, comme cela se fait en métropole, dès que c’est nécessaire".
La SICALAIT reste en attente d’arbitrages financiers et opérationnels avec l’État sur le Plan Global de Maîtrise Sanitaire Bovine (PGMSB). Avec ce plan, l’objectif est double pour la coopérative : réussir la pleine exécution de l’assainissement des élevages laitiers, sans mettre les exploitations laitières en difficultés financières. Rappelons que l’assainissement des élevages laitiers de métropole, lancé dans les années 90, avait pris plusieurs années.