
"Ils vont être traités comme des salariés de la SHLMR qui travaillent sur le terrain. Ils auront les mêmes outils, les mêmes horaires. L’idée, c’est qu’ils soient accompagnés pour mener leurs travaux" explique Olivier Bajard, directeur général de la SHLMR (Société Anonyme d'Habitations à Loyer Modéré de la Réunion).
Travaux d’entretien d’espaces vert, travaux d’entretien de type peinture, bricolage ou encore nettoyage, les jeunes condamnés à purger une peine de travaux d’intérêt général seront désormais accompagnés.
"Il y a deux objectifs : régler leurs comptes avec la justice. Ils ont été condamnés, ils effectuent leur peine. L’idée étant qu’ils passent à autre chose ensuite au niveau judiciaire. Le deuxième objectif leur permet de mettre le pied dans un environnement d’insertion et de prendre contact avec le milieu du travail. Cela leur permet d’observer un certain respect, d’un cadre et des gens", souligne Frédéric Suby, directeur territorial de la Protection Judiciaire de la Jeunesse à la Réunion
Un changement d’orientation dans des choix malheureux qu’ils ont pu faire
L’initiative ne relève pas d’un besoin en personnel à combler. "Il y a déjà des gens rémunérés qui font ces tâches. Ce n’est pas quelqu’un qui vient prendre le travail de quelqu’un d’autre mais qui vient purger une peine en accompagnement de quelqu’un qui a déjà un travail. On n’a pas à recruter des gens pour ce travail, on en a déjà. L’idée est de donner un environnement sûr, de progrès, de pédagogie à des jeunes qui en ont besoin. Il faut que cela soit l’occasion d’une mise en relation, d’une discussion et peut être d’un changement d’orientation dans des choix malheureux qu’ils ont pu faire." tient à faire remarquer Olivier Bajard.
"Si l’on arrive à montrer à ces jeunes le chemin vers la société, on a tout gagné"
"Je crois que l’on a un devoir vis-à-vis de la société réunionnaise, de tendre la main à ceux qui représentent notre avenir quand ils font une erreur de parcours. Si l’on arrive à montrer à ces jeunes le chemin vers la société, on a tout gagné" continue le directeur général de la SHLMR.
Ce type de convention entre la Protection Judiciaire de la Jeunesse avec des partenaires variés est assez récurrent, avec des mairies, des collectivités ou des entreprises. "Cela nous permet d’avoir un panel de réponses, qui conviendra au profil spécifique du mineur" conclut Frédéric Suby.
Travaux d’entretien d’espaces vert, travaux d’entretien de type peinture, bricolage ou encore nettoyage, les jeunes condamnés à purger une peine de travaux d’intérêt général seront désormais accompagnés.
"Il y a deux objectifs : régler leurs comptes avec la justice. Ils ont été condamnés, ils effectuent leur peine. L’idée étant qu’ils passent à autre chose ensuite au niveau judiciaire. Le deuxième objectif leur permet de mettre le pied dans un environnement d’insertion et de prendre contact avec le milieu du travail. Cela leur permet d’observer un certain respect, d’un cadre et des gens", souligne Frédéric Suby, directeur territorial de la Protection Judiciaire de la Jeunesse à la Réunion
Un changement d’orientation dans des choix malheureux qu’ils ont pu faire
L’initiative ne relève pas d’un besoin en personnel à combler. "Il y a déjà des gens rémunérés qui font ces tâches. Ce n’est pas quelqu’un qui vient prendre le travail de quelqu’un d’autre mais qui vient purger une peine en accompagnement de quelqu’un qui a déjà un travail. On n’a pas à recruter des gens pour ce travail, on en a déjà. L’idée est de donner un environnement sûr, de progrès, de pédagogie à des jeunes qui en ont besoin. Il faut que cela soit l’occasion d’une mise en relation, d’une discussion et peut être d’un changement d’orientation dans des choix malheureux qu’ils ont pu faire." tient à faire remarquer Olivier Bajard.
"Si l’on arrive à montrer à ces jeunes le chemin vers la société, on a tout gagné"
"Je crois que l’on a un devoir vis-à-vis de la société réunionnaise, de tendre la main à ceux qui représentent notre avenir quand ils font une erreur de parcours. Si l’on arrive à montrer à ces jeunes le chemin vers la société, on a tout gagné" continue le directeur général de la SHLMR.
Ce type de convention entre la Protection Judiciaire de la Jeunesse avec des partenaires variés est assez récurrent, avec des mairies, des collectivités ou des entreprises. "Cela nous permet d’avoir un panel de réponses, qui conviendra au profil spécifique du mineur" conclut Frédéric Suby.