
Le délégué de la SAFPTR, Wilson Adras, s'est exprimé hier sur les pressions dont seraient victimes les employés communaux de Saint-Louis. "Le harcèlement moral, les pressions et les discriminations politiques se poursuivent plus que jamais à la mairie et les vécus des employés communaux présents sont on ne peut plus clair sur ce point" ajoute le délégué syndical.
"Depuis que Claude Hoarau est à la tête de la commune, 88 CUI ont été licenciés, 40 CDI à temps plein sont passés à mi-temps, 46 CDD initialement fixés à 12 mois ont été réduits à 6 mois et que dire des 400 mutations que nous avons compté uniquement pour le mois d'avril 2008, quelques semaines après les résultats de l'élection municipale de Saint-Louis. La SAFPTR condamne ce climat et ces méthodes" s'insurge le porte-parole des employés communaux, pour lesquels des poursuites ont été engagées devant le Tribunal administratif et le Procureur de la République de Saint-Pierre. Des poursuites dont certaines ont été rejetées faute d'éléments concrets.
Wilson Adras s'interroge sur ces particularités qui font de Saint-Louis l'unique commune de l'île où les règles du jeu ne sont pas respectées "Comment peut-on tolérer ce type de comportements aléatoires. Si l'on se penche sur les communes où l'opposition est arrivée au pouvoir comme à la Plaine des Palmistes, Saint-Paul ou encore Saint-Leu, jamais autant d'irrégularités ont pu être observées. Nous préparons actuellement un dossier solide pour certains d'entre eux et nous allons, par ailleurs, relancer les plaintes qui ont été déposées dernièrement à travers différents éléments. Il faut aussi savoir que sur tous les employés communaux qui se sont engagés contre la mairie, 40% d'entre eux avaient déjà été licenciés en 1983, lors de l'arrivée de Claude Hoarau au pouvoir."
Trois affectations différentes en une année
L'exemple de cette employée qui a connu trois notes d'affectation "par nécessité de service" est à ce titre, révélateur. De 2005 à mars 2008, cette dernière est agent administratif au Service environnement à la Rivière Saint-Louis. Du 28 mars 2008 au 15 décembre 2008, elle est affectée en tant qu'ASEM (Agent spécialisé des écoles maternelles) aux Makes. Enfin, du 15 décembre 2008 au 26 juin dernier, elle reçoit une énième affectation au Gol avant de rejoindre une école du Petit Serré jusqu'à ce jour.
Quant aux agents du cimetière de Saint-Louis, ceux-là qui avaient manifesté leur mécontentement le 26 mai dernier sur les conditions d'hygiène déplorables, ils se sont vus signifier de nouvelles affectations depuis peu.
Face à ce constat, Wilson Adras dénonce "la petitesse de Claude Hoarau à vouloir toujours taper sur les employés communaux..." Des employés communaux qui seraient au cœur de la lutte entre la majorité et l'opposition saint-louisienne.
"Depuis que Claude Hoarau est à la tête de la commune, 88 CUI ont été licenciés, 40 CDI à temps plein sont passés à mi-temps, 46 CDD initialement fixés à 12 mois ont été réduits à 6 mois et que dire des 400 mutations que nous avons compté uniquement pour le mois d'avril 2008, quelques semaines après les résultats de l'élection municipale de Saint-Louis. La SAFPTR condamne ce climat et ces méthodes" s'insurge le porte-parole des employés communaux, pour lesquels des poursuites ont été engagées devant le Tribunal administratif et le Procureur de la République de Saint-Pierre. Des poursuites dont certaines ont été rejetées faute d'éléments concrets.
Wilson Adras s'interroge sur ces particularités qui font de Saint-Louis l'unique commune de l'île où les règles du jeu ne sont pas respectées "Comment peut-on tolérer ce type de comportements aléatoires. Si l'on se penche sur les communes où l'opposition est arrivée au pouvoir comme à la Plaine des Palmistes, Saint-Paul ou encore Saint-Leu, jamais autant d'irrégularités ont pu être observées. Nous préparons actuellement un dossier solide pour certains d'entre eux et nous allons, par ailleurs, relancer les plaintes qui ont été déposées dernièrement à travers différents éléments. Il faut aussi savoir que sur tous les employés communaux qui se sont engagés contre la mairie, 40% d'entre eux avaient déjà été licenciés en 1983, lors de l'arrivée de Claude Hoarau au pouvoir."
Trois affectations différentes en une année
L'exemple de cette employée qui a connu trois notes d'affectation "par nécessité de service" est à ce titre, révélateur. De 2005 à mars 2008, cette dernière est agent administratif au Service environnement à la Rivière Saint-Louis. Du 28 mars 2008 au 15 décembre 2008, elle est affectée en tant qu'ASEM (Agent spécialisé des écoles maternelles) aux Makes. Enfin, du 15 décembre 2008 au 26 juin dernier, elle reçoit une énième affectation au Gol avant de rejoindre une école du Petit Serré jusqu'à ce jour.
Quant aux agents du cimetière de Saint-Louis, ceux-là qui avaient manifesté leur mécontentement le 26 mai dernier sur les conditions d'hygiène déplorables, ils se sont vus signifier de nouvelles affectations depuis peu.
Face à ce constat, Wilson Adras dénonce "la petitesse de Claude Hoarau à vouloir toujours taper sur les employés communaux..." Des employés communaux qui seraient au cœur de la lutte entre la majorité et l'opposition saint-louisienne.