La Russie a opposé mercredi une nouvelle fois son véto lors du vote au Conseil de sécurité d’une résolution déposée notamment par la France, et demandant une enquête internationale sur l’attaque chimique de Khan Cheikhoun imputée au régime de Bachar Al-Assad.
Le même jour, Vladimir Poutine a reçu au Kremlin durant près de deux heures, le secrétaire d’Etat américain, Rex Tillerson, dans un climat très tendu.
Parmi les quinze membres du Conseil, la Bolivie a également voté contre cette résolution, dix ont voté pour et trois se sont abstenus (Chine, Kazakhstan, Ethiopie). Le texte exigeait notamment que les autorités syriennes fournissent les détails des activités militaires de l’armée syrienne le jour de l’attaque ainsi que les noms des commandants des escadrons aériens, et donnent aux enquêteurs un accès aux bases aériennes.
François Hollande a estimé que la Russie avait pris « une lourde responsabilité » en opposant son veto, accusant Moscou de protéger « systématiquement son allié Assad« .