Selon lui, ces sanctions portent un coup au fonctionnement des vaisseaux russes qui ravitaillent l’ISS et notamment le segment russe de la station qui sert à corriger l’orbite de la structure spatiale en moyenne onze fois par an, y compris pour éviter les débris spatiaux. En conséquence, cela pourrait provoquer « l’amerrissage ou l’atterrissage de l’ISS pesant 500 tonnes », prévient Dmitri Rogozine qui affiche régulièrement sur les réseaux sociaux son soutien à l’armée russe qui a envahi l’Ukraine.
Le patron de Roscosmos est même allé plus loin en publiant sur son compte Twitter une carte du monde où la station pourrait tomber. « Les populations des autres pays, notamment ceux dirigés par les “chiens de guerre” (les Occidentaux, ndlr) devraient réfléchir au prix des sanctions contre Roscosmos”, écrit-il, qualifiant de “fous” ceux qui ont imposé ces sanctions à l’économie russe.
Le 1er mars, la Nasa avait indiqué travailler à des solutions pour maintenir la station en orbite sans l’aide de la Russie.
Роскосмос направляет письменные обращения к @NASA, Canadian Space Agency и @esa с требованием снять незаконные санкции с наших предприятий – подрядчиков работ в интересах #МКС pic.twitter.com/0NM2Stuft1
— РОГОЗИН (@Rogozin) March 12, 2022