Le nouveau site gardera évidemment un lien avec le bois puisqu’il intégrera une pépinière et une couveuse d’entreprises. Celles-ci partageront un atelier.
Si les premiers coups de pioche pour la construction du nouveau bâtiment ne sont pas pour tout de suite, il a vocation à devenir un « lieu de vie » pour la population de la Rivière où ils pourront se restaurer, se divertir et stationner grâce au parking sous-terrain. Le futur site aura également une vocation touristique afin de capter une partie des 400.000 touristes annuels qui se rendent à Cilaos.
Durant la campagne électorale, Juliana M’Doihoma évoquait fréquemment le centre artisanal du bois comme l’illustration « de l’incurie de ceux en charge de la ville. Ce lieu historique était devenu une verrue dans la ville ». Pouvoir passer à la phase opérationnelle de ce projet pour la maire de Saint-Louis est donc devenu « le symbole de ces engagements. »
« J’avais annoncé que 2023 serait l’année de la transition. En voici l’illustration », souligne l’élue qui affirme que le nouveau lieu sera « la locomotive pour un développement local ». Il faudra tout de même patienter un peu puisque le temps des études ne permettra pas les premiers coups de pioches avant 2025. « Le temps des études est long mais, comparé au temps de l’abandon, il faut relativiser », argue-t-elle.
Le projet va coûter 9,2 millions d’euros, est copiloté par la Civis et la ville de Saint-Louis. Le financement provient à 100% de l’État au travers de l’appel à projets Fonds Friches. Les travaux de reconstruction vont se faire par étapes. Le hangar principal va être démoli en premier, sur une période estimée à 6 semaines, avant la destruction des hangars 2 et 3.