Cette visite n’est prévue que dans quelques mois. Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement et de la recherche, devrait apporter sa caution : “l’habilitation avec le volet recherche et un lien avec les travaux de l’Université”, indique la présidente du Conseil général.
“Il faut savoir que tous les médecins et tous les élus demandent également la mise en place des trois années de médecine entre l’Université, avec l’antenne de Saint-Denis et celle du Sud”, a précisé Nassimah Dindar.
Lors de son discours, la présidente du conseil général a souligné que “malgré les difficultés que rencontre le milieu hospitalier, La Réunion avec ses moyens techniques et technologiques supérieurs en qualité et en nombre, se doit d’apporter son soutien aux pays de la zone en déficit total ou partiel, en matière d’infrastructures et de structures de santé”.
C’est le cas des Comores. “Les Comores comme Mayotte connaissent des conditions sanitaires difficiles. On sait qu’il manque de médecins, qu’il n’y a pas d’hôpital, qu’il n’y a pas de maternité, que les femmes comoriennes pour beaucoup vont à Mayotte”.
“C’est la maternité de Mayotte qui détient le record national d’accouchement et de l’Outre-mer. Cette situation est inacceptable. Et nous avons le devoir d’une solidarité obligée avec les pays voisins”.
Un véritable projet de coopération porté par la municipalité de Saint-Denis, le Conseil général et la Région Réunion est à l’étude, “pour que nous puissions mettre en place un hôpital aux Comores très rapidement, avec un échéancier contraint, auquel devraient s’ajouter un autre hôpital et une maternité, un projet de l’Etat et de la COI (Commission de l’océan Indien)”.
Des missions ponctuelles et conduites par des médecins volontaires de La Réunion seront alors menées aux Comores.
Nassimah Dindar, présidente du Conseil général, donne plus de précisions sur cet aspect du projet sur la vidéo.