La Réunion vient d’être placée en stade 2 de l’épidémie de Coronavirus. Soit deux semaines après qu’un premier cas de coronavirus a été confirmé dans l’île. Malgré l’augmentation du nombre de personnes atteintes au fil des jours, le préfet et l’Agence régionale de santé n’avaient pas jugé nécessaire de rehausser le niveau d’alerte jusque-là.
Dans les faits, qu’est-ce que ce passage au stade 2 signifie pour le territoire concerné ?
Ce stade correspond à l’apparition de foyers à différents endroits du territoire avec des regroupements de patients, appelés clusters.
Ainsi, à titre d’exemple avec ce qui s’est passé en France métropolitaine début mars, deux clusters avaient été identifiés. L’un dans l’Oise et l’autre en Haute-Savoie. Le but était encore, à ce stade, de freiner la propagation du virus et de laisser le temps aux établissements de santé de se préparer pour faire face à l’épidémie et un potentiel passage au stade 3.
Les patients identifiés comme des cas suspects ou avérés sont pris en charge dans des établissements habilités pour le traitement du Covid-19. A La Réunion, seul le CHU de Bellepierre est configuré pour réceptionner les patients atteints dans une chambre spéciale dite « NRBC » (menace nucléaire, radiologique, biologique et chimique).
Même si La Réunion n’était pas au stade 2 jusqu’à présent, dans les faits, le Préfet appliquait les mêmes contraintes qu’en métropole qui se trouve en stade 3.
[Dans un article mis en ligne hier]urlblank:https://www.zinfos974.com/Pierrot-Dupuy-Pourquoi-restons-nous-au-stade-1-de-l-epidemie_a151412.html , Pierrot Dupuy interrogeait le Préfet en lui demandant les raisons pour lesquelles nous étions toujours en stade 1.