Le 18 décembre 2019, un inspecteur de la sécurité des navires, un pilote maritime, et un marin de la base navale du Port embarquent à bord d’un hélicoptère Panther pour réaliser un bilan des dégâts occasionnés dans la collision entre un pétrolier et un conteneur à 25 km au large de La Réunion.
Plus de 300 tonnes d’hydrocarbures se sont déversées dans la mer et ont créé une nappe de pollution.
Rassurez-vous, il s’agissait en réalité d’un exercice grandeur réelle du plan ORSEC maritime. La simulation de la nappe de pollution s’est faite avec du son de riz avant d’être confiné puis récupéré.
Cet exercice avait notamment permis aux acteurs de la lutte contre la pollution maritime de s’entrainer à faire face à un événement majeur en mer.
8 mois plus tard, les voilà mobilisés à Maurice, où un vraquier échoué sur la barrière de corail se vide de ses carburants.
Plus de 300 tonnes d’hydrocarbures se sont déversées dans la mer et ont créé une nappe de pollution.
Rassurez-vous, il s’agissait en réalité d’un exercice grandeur réelle du plan ORSEC maritime. La simulation de la nappe de pollution s’est faite avec du son de riz avant d’être confiné puis récupéré.
Cet exercice avait notamment permis aux acteurs de la lutte contre la pollution maritime de s’entrainer à faire face à un événement majeur en mer.
8 mois plus tard, les voilà mobilisés à Maurice, où un vraquier échoué sur la barrière de corail se vide de ses carburants.
Un plan ORSEC maritime voit le jour en mars 2019
Le territoire de La Réunion était déjà doté d’un plan ORSEC « POLMAR-Terre » pour répondre aux événements de pollution maritime.
Ce dernier a été étoffé pour rejoindre le plan ORSEC maritime en 2019, qui détermine l’organisation générale des secours et interventions en mer revêtant une ampleur ou une nature particulière. Il est ainsi composé du:
- Dispositif ORSEC maritime SAR: Recherche et sauvetage des personnes en situation de détresse (« Search and Rescue »), c’est le CROSS Réunion qui est à la tête de ce réseau;
- le dispositif spécifique ORSEC maritime ANED: Assistance à navire en difficulté, là aussi c’est le CROSS qui est à la tête de réseau opérationnel;
- et enfin le dispositif spécifique ORSEC maritime POLMAR: déclenché en cas de pollution maritime, et dirigé par la base navale du Port des Galets.
Une pollution maritime nécessitant le déclenchement du dispositif POLMAR entraine le passage au niveau 2 de la crise selon le plan ORSEC maritime.
Il permet dès lors de déployer le matériel antipollution de la base navale, constitué notamment de barrages flottants, et d’appareils de récupération et de pompage des polluants, ainsi que de machines pour nettoyer les plages et les rochers, de bacs de stockage et de décantation des hydrocarbures et enfin d'outils de ramassage.
Le territoire de La Réunion était déjà doté d’un plan ORSEC « POLMAR-Terre » pour répondre aux événements de pollution maritime.
Ce dernier a été étoffé pour rejoindre le plan ORSEC maritime en 2019, qui détermine l’organisation générale des secours et interventions en mer revêtant une ampleur ou une nature particulière. Il est ainsi composé du:
- Dispositif ORSEC maritime SAR: Recherche et sauvetage des personnes en situation de détresse (« Search and Rescue »), c’est le CROSS Réunion qui est à la tête de ce réseau;
- le dispositif spécifique ORSEC maritime ANED: Assistance à navire en difficulté, là aussi c’est le CROSS qui est à la tête de réseau opérationnel;
- et enfin le dispositif spécifique ORSEC maritime POLMAR: déclenché en cas de pollution maritime, et dirigé par la base navale du Port des Galets.
Une pollution maritime nécessitant le déclenchement du dispositif POLMAR entraine le passage au niveau 2 de la crise selon le plan ORSEC maritime.
Il permet dès lors de déployer le matériel antipollution de la base navale, constitué notamment de barrages flottants, et d’appareils de récupération et de pompage des polluants, ainsi que de machines pour nettoyer les plages et les rochers, de bacs de stockage et de décantation des hydrocarbures et enfin d'outils de ramassage.
La Réunion fortement exposée aux risques de pollution maritime
Notre île se trouve sur une des grandes routes maritimes de l’Océan Indien, qui relie l’Océan Atlantique par l’Afrique du Sud à l’Asie. 11% des navires en transit aux abords de La Réunion durant l’année 2018 transportaient exclusivement des matières dangereuses (produits pétroliers, produits chimiques, gaz liquéfié etc), soit 130 millions de tonnes de marchandises dangereuses et/ ou polluantes déclarées au CROSS cette année-là.
Le trafic commercial enregistré dans à La Réunion en 2018 s’élève à 5,5 millions de tonnes de marchandises. La même année, 913.000 tonnes de produits pétroliers ont été réceptionnés sur le territoire, dont 425.000 tonnes de gazole et 210.000 tonnes de kérosène.
"Les activités maritimes dans le sud de l’océan Indien et les risques inhérents – avarie, échouement, naufrage, pollution – induisent des menaces diverses sur les Etats côtiers, avec des conséquences potentielles sur la vie humaine, sur l’environnement (lagons, réserves marines, parcs marins) et sur les biens" précise notamment le plan ORSEC maritime, bien qu'un tel scénario catastrophe n'ait jusqu'à présent jamais touché La Réunion.
Les marchandises dangereuses réceptionnées à La Réunion (principalement des hydrocarbures) sont stockées au Port et au niveau de l’aéroport Roland Garros où la préfecture estime que "le risque d’une pollution vers la mer est réel" comme indiqué dans le plan ORSEC maritime.
Notre île se trouve sur une des grandes routes maritimes de l’Océan Indien, qui relie l’Océan Atlantique par l’Afrique du Sud à l’Asie. 11% des navires en transit aux abords de La Réunion durant l’année 2018 transportaient exclusivement des matières dangereuses (produits pétroliers, produits chimiques, gaz liquéfié etc), soit 130 millions de tonnes de marchandises dangereuses et/ ou polluantes déclarées au CROSS cette année-là.
Le trafic commercial enregistré dans à La Réunion en 2018 s’élève à 5,5 millions de tonnes de marchandises. La même année, 913.000 tonnes de produits pétroliers ont été réceptionnés sur le territoire, dont 425.000 tonnes de gazole et 210.000 tonnes de kérosène.
"Les activités maritimes dans le sud de l’océan Indien et les risques inhérents – avarie, échouement, naufrage, pollution – induisent des menaces diverses sur les Etats côtiers, avec des conséquences potentielles sur la vie humaine, sur l’environnement (lagons, réserves marines, parcs marins) et sur les biens" précise notamment le plan ORSEC maritime, bien qu'un tel scénario catastrophe n'ait jusqu'à présent jamais touché La Réunion.
Les marchandises dangereuses réceptionnées à La Réunion (principalement des hydrocarbures) sont stockées au Port et au niveau de l’aéroport Roland Garros où la préfecture estime que "le risque d’une pollution vers la mer est réel" comme indiqué dans le plan ORSEC maritime.