C’est ce qui s’est passé hier soir, avec le « Grand Concours des Animateurs » de TF1, que je ne rate jamais : voir s’affronter des pointures intellectuelles est un de mes vices cachés, persiste et signe !
Carlos disait : « De tous les trophées que j’ai remportés, celui dont je suis le plus fier est ce Grand Concours ». C’était quelques jours avant son grand départ…
Nous sommes quelques-uns à privilégier les jeux de culture plutôt que les « kaï-kaï-bour-boum » hollywoodiens. C’est gratifiant : apprendre d’avantage, en dépit de l’âge qui avance, est une félicité sans pareille. Le « Grand Concours » de TF1 est un parcours du combattant : il faut de la culture générale et l’esprit de répartie. On trépigne autant devant son écran que si l’on était en compétition.
Hier soir, l’ami Sébastien s’est imposé haut-la-main, pour la seconde fois, devant un Beaugrand qui a vaincu par trois fois déjà, performance insigne.
Sébastien Folin est, on le sait, un animateur télé/radio qui a tout fait ou presque. Ce personnage, fantasque et hors-norme, disons-le, est né à Madagascar en 1970. Mada, Hexagone, La Réunion, c’est chez nous qu’il a commis ses premières frappes dans la communication. Et le virus ne l’a plus jamais quitté…
Radio Arc-en-Ciel, RFM, NRJ (avec Manu Payet), RTL, RTL 2, TF1, TV5 Monde, France Télévision, ils l’ont tous subi, si j’ose dire. Je me souviens de l’époque glorieuse où Antenne-Réunion était encore dans une chambre de bonne dans Chaudron-les-Hauts… Il y animait un peu de tout, jamais rebuté par le boulot. C’est à cette même époque que j’ai connu le « grand » Guillaume Alexandre, le meilleur présentateur de JT de ma connaissance.
Il faisait un froid de canard dans ces studios minuscules et Sébastien a dit (juré-craché) : « Le premier qui me traite de chocolat glacé, je le tue ! »
Hier soir, Sébastien m’a surpris par l’étendue de sa culture. Sans jamais se démonter, il a accumulé les bonnes réponses jusqu’à déboulonner le très grand Beaugrand. Ça prouve quoi ? Qu’il y a de sacrées pointures chez nous mais on ne le sait pas.
Bravo, Sébastien, nous sommes bêtement fiers de toi.