
Avant de regagner Paris, Sébastien Lecornu met en garde contre le relâchement des gestes barrière (Photo © Pierre Marchal - Anakaopress)
"Il y a dix jours devant nous, qui sont dix jours très précieux. Dix jours de vérité dans lesquels, si les efforts sont tenus, on peut échapper au couvre-feu et au confinement. Si les efforts ne sont pas tenus, malheureusement, on devra prescrire un certain nombre de mesures pour freiner la circulation du virus", analyse Sébastien Lecornu au micro de Réunion la 1ère.
Invité du journal télévisé de la chaîne publique ce mercredi 11 novembre, le ministre rappelle, "sans vouloir faire la morale", qu'il appartient à chacun d’agir dans le sens de l’effort collectif.
"Nous sommes dans un moment dans la situation épidémiologique ici à La Réunion où l’on peut encore éviter un certain nombre de mesures. Parmi elles, le couvre-feu ou de nouveau le confinement. Il faut bien voir que, globalement, nous avons un pic épidémique qui repart à la hausse depuis la fin du mois d’octobre, début novembre. Depuis dix jours on est malheureusement de nouveau sur 100 nouveaux cas de malades, environ, par jour. Il y a un chiffre à retenir : autour de 180 personnes malades par jour, on entre déjà dans la phase où on doit déclencher le couvre-feu. Si on est au-dessus de 200 nouvelles personnes malades par jour, on est obligé d’imaginer le confinement", rappelle-t-il les seuils critiques.
"Si les mesures barrières sont respectées. Si chacun fait ces efforts à accomplir, on arrivera à freiner la propagation du virus. Bien souvent, ces mesures ne sont pas respectées. Les policiers et gendarmes me disaient que le week end dernier, la moitié des visites sur le terrain se sont traduites, malheureusement, par des relevés d’infractions. Je ne suis pas là pour faire la morale, je le redis, ce n’est pas du tout le rôle du ministre des Outre-mer mais il y a une réalité, c’est qu’on doit protéger nos concitoyens. On doit aussi préserver la capacité des soignants à soigner. Je pense qu’il faut faire preuve de solidarité vis-à-vis d’eux. Et puis la vraie relance économique, c’est quand même faire en sorte que l’épidémie se régule et que le virus circule le moins possible", conclut le ministre des Outre-mer quasiment au terme de sa dernière journée de déplacement à La Réunion.
Invité du journal télévisé de la chaîne publique ce mercredi 11 novembre, le ministre rappelle, "sans vouloir faire la morale", qu'il appartient à chacun d’agir dans le sens de l’effort collectif.
"Nous sommes dans un moment dans la situation épidémiologique ici à La Réunion où l’on peut encore éviter un certain nombre de mesures. Parmi elles, le couvre-feu ou de nouveau le confinement. Il faut bien voir que, globalement, nous avons un pic épidémique qui repart à la hausse depuis la fin du mois d’octobre, début novembre. Depuis dix jours on est malheureusement de nouveau sur 100 nouveaux cas de malades, environ, par jour. Il y a un chiffre à retenir : autour de 180 personnes malades par jour, on entre déjà dans la phase où on doit déclencher le couvre-feu. Si on est au-dessus de 200 nouvelles personnes malades par jour, on est obligé d’imaginer le confinement", rappelle-t-il les seuils critiques.
"Si les mesures barrières sont respectées. Si chacun fait ces efforts à accomplir, on arrivera à freiner la propagation du virus. Bien souvent, ces mesures ne sont pas respectées. Les policiers et gendarmes me disaient que le week end dernier, la moitié des visites sur le terrain se sont traduites, malheureusement, par des relevés d’infractions. Je ne suis pas là pour faire la morale, je le redis, ce n’est pas du tout le rôle du ministre des Outre-mer mais il y a une réalité, c’est qu’on doit protéger nos concitoyens. On doit aussi préserver la capacité des soignants à soigner. Je pense qu’il faut faire preuve de solidarité vis-à-vis d’eux. Et puis la vraie relance économique, c’est quand même faire en sorte que l’épidémie se régule et que le virus circule le moins possible", conclut le ministre des Outre-mer quasiment au terme de sa dernière journée de déplacement à La Réunion.