

"De l'emploi ici ou ailleurs". Voilà résumé en deux mots le cheval de bataille de la Région, lance la vice-présidente Huguette Vidot (déléguée à l'Education et à l'enseignement supérieur). Pour créer les conditions favorables à cet emploi sous les cieux réunionnais ou à l'étranger, la Région a développé cet après-midi, à la pyramide inversée, les grands axes de son Plan régional pour la réussite éducative.
Derrière ce terme nébuleux, la Région y décline son éventail de dispositifs qui doivent courir sur quatre ans. Avant d'envisager une quelconque politique d'emplois, l'instance régionale souhaite réactiver les "Groupes Formation Emploi" (GFE) censés établir une cartographie prospective précise des demandes de 22 filières pour les prochaines années sur le territoire, histoire de coller au plus près de la demande. De ses 22, 10 filières comme les TIC ont été considérées comme prioritaires.
Un site internet dédié
A ce sujet, Louis Bertrand Grondin (conseiller régional délégué à l'Education et à la formation professionnelle) ne peut se retenir quand il parle de l'état des lieux de la formation à son arrivée. "Quand nous sommes arrivés, on a pu constater que la dernière évaluation avait été faite en 2008 par le cabinet d'audit Ernst and Young. Le CRDP qui prévaut encore pour quelques mois date de 2006 mais surtout les offres d'emplois ne correspondent plus aux offres de formations", peste-t-il.

Mais ce nouveau Contrat de Plan régional de développement des formations doit résolument s'inscrire dans une simplification des démarches à entreprendre selon les attentes des différents publics. Yolaine Costes (vice-présidente déléguée à la Continuité territoriale et à la Mobilité) rappelle, à ce titre, que la mobilité ne concerne pas que les étudiants. Sont également concernées les mobilités "vers la formation professionnelle". A ce sujet, et pour résumer le panel de dispositifs, un site internet intégrant tous ces satellites émanant des compétences étatiques ou régionales sera disponible courant février.
La conseillère régionale l'appelle de tous ses vœux : "la mobilité ne doit pas être prise dans sa dimension "aller simple" !". Toujours dans cette logique de perfectionnement des dispositifs d'aides, Huguette Vidot précise que la grande nouveauté dans le plan présenté aujourd'hui est la "souplesse" des aides. "On peut changer de parcours en cours de route si cela ne plaît pas à l'élève ou à la personne formée, peu importe, l'aide suivra".
Plus prosaïquement, ce plan prévoit la construction d'un nouveau lycée à Saint-Denis qui, à terme, aura une capacité de 1.300 places dont 300 pour la voix professionnelle. D'autres connaîtront un lifting (Rontaunay, Roland Garros, LPA de Saint-Joseph, LP Lepervenche du Port, LP Saint-Pierre, Lycée Lislet Geoffroy de Saint-Denis et le lycée Victor Schoelcher de Saint-Louis).
Rééquilibrer l'offre de formations aux quatre coins du territoire
Au-delà des grilles des lycées, la Région dépasse ses compétences obligatoires en faveur de la recherche et de l'innovation en trois projets phares. Le premier est celui de la construction d'une station d'observation de l'atmosphère au Maïdo (projet de 9 millions d'euros). Le second concerne l'implantation d'une station de réception et de traitement d'images satellite à Saint-Pierre (également 9 millions). Enfin, le troisième projet concerne la réalisation d'une résidence d'accueil internationale pour les chercheurs et les étudiants sur le campus universitaire du Tampon (5 millions d'euros). Une manière de "territorialiser" le fléchage des aides du Conseil régional, argumente Louis Bertrand Grondin qui s'exprimait sur l'offre de formations.
Prêt à taux zéro
Enfin, toujours dans les cartons, la collectivité régionale entrevoit la mise en place cette année d'un prêt à taux zéro en faveur des étudiants, qui consistera à prendre en charge les frais de dossier et les frais d'intérêt pour ces derniers. De quoi exemplifier une année 2011 placée sous le signe de la "jeunesse" à laquelle le Conseil régional consacre une grande cause régionale.
La conseillère régionale l'appelle de tous ses vœux : "la mobilité ne doit pas être prise dans sa dimension "aller simple" !". Toujours dans cette logique de perfectionnement des dispositifs d'aides, Huguette Vidot précise que la grande nouveauté dans le plan présenté aujourd'hui est la "souplesse" des aides. "On peut changer de parcours en cours de route si cela ne plaît pas à l'élève ou à la personne formée, peu importe, l'aide suivra".
Plus prosaïquement, ce plan prévoit la construction d'un nouveau lycée à Saint-Denis qui, à terme, aura une capacité de 1.300 places dont 300 pour la voix professionnelle. D'autres connaîtront un lifting (Rontaunay, Roland Garros, LPA de Saint-Joseph, LP Lepervenche du Port, LP Saint-Pierre, Lycée Lislet Geoffroy de Saint-Denis et le lycée Victor Schoelcher de Saint-Louis).
Rééquilibrer l'offre de formations aux quatre coins du territoire
Au-delà des grilles des lycées, la Région dépasse ses compétences obligatoires en faveur de la recherche et de l'innovation en trois projets phares. Le premier est celui de la construction d'une station d'observation de l'atmosphère au Maïdo (projet de 9 millions d'euros). Le second concerne l'implantation d'une station de réception et de traitement d'images satellite à Saint-Pierre (également 9 millions). Enfin, le troisième projet concerne la réalisation d'une résidence d'accueil internationale pour les chercheurs et les étudiants sur le campus universitaire du Tampon (5 millions d'euros). Une manière de "territorialiser" le fléchage des aides du Conseil régional, argumente Louis Bertrand Grondin qui s'exprimait sur l'offre de formations.
Prêt à taux zéro
Enfin, toujours dans les cartons, la collectivité régionale entrevoit la mise en place cette année d'un prêt à taux zéro en faveur des étudiants, qui consistera à prendre en charge les frais de dossier et les frais d'intérêt pour ces derniers. De quoi exemplifier une année 2011 placée sous le signe de la "jeunesse" à laquelle le Conseil régional consacre une grande cause régionale.