Ceux qui dirigent la Région Réunion et leurs très proches estiment que L’Ile de La Réunion leur appartient et s’insurgent violemment contre tous ceux, de plus en plus nombreux qui ne partagent pas leurs méthodes et refusent d’accepter le déni de démocratie qui devient légion à la Pyramide Inversée.
Le mois dernier, Fabienne COUAPEL-SAURET s’est vue interdire l’accès à l’hôtel de Région alors qu’elle devait assister, en sa qualité de rapporteur des Etats Généraux de l’Outremer à une réunion, au motif qu’elle s’opposait à la construction de la MCUR si chère à Paul Verges, Président PRC de la Région Réunion.
Aujourd’hui, c’est Antoine FRANCO qui est la victime de l’ire régionale par l’intermédiaire de la fille de Paul VERGES, laquelle qualifie, dans la presse locale, Antoine FRANCO de « caudillo » lui reprochant de profiter (depuis plus de 20 ans) de l’hospitalité de son île et de ne pas en être reconnaissant.
Le point commun de ces 2 personnes est d’avoir organisé, à travers leur association respective (REAGIR contre le gaspillage de l’argent public et STOP au gaspillage) la lutte contre le gaspillage de l’argent public et actuellement la lutte contre le projet de construction de la Maison des Civilisations et de l’Unité Réunionnaise, d’avoir recueillis des milliers de signatures et d’avoir été entendus puisque l’enquêteur public a émis d’importantes réserves, et le Préfet a osé demander au maître d’ouvrage de revoir sa copie notamment sur l’aspect financier.
A lire les réactions, les motions de soutien de certains élus contre ces pratiques staliniennes on prend la mesure de l’impopularité de la famille VERGES et on découvre que sa manière de gouverner s’éloigne de plus en plus des principes démocratiques.
Le récent scandale du coût de l’IRT, présidé par le fils, Pierre VERGES en est encore une illustration.
Que dire de la manière dont a été rédigée la synthèse générale des Etats Généraux de La Réunion : véritable « holdup » du président de l’atelier 3 et vice président de la Région qui n’a pas hésité à écarter certaines propositions qui visent à s’opposer aux monopoles, à écarter toutes les propositions sur la transparence, l’éthique en politique, à réécrire la synthèse de l’atelier 5 « gouvernance », pour au final préciser que la MCUR était un projet prioritaire.
Déjà des présidents et rapporteurs grondent et la réunion transversale qui doit se tenir le 1er octobre à Paris risque d’être riche en surprises.
En effet, Françoise VERGES, directrice de la MCUR depuis des années alors que la première pierre n’a pas encore été posée, si insultante à l’égard de simples citoyens a été désignée experte transversale après avoir été refusée par les Réunionnais au poste de coordinateur de La Réunion, poste occupé par le Préfet Paul Girod de Langlade.
Raymond CADERBY
Président de REAGIR contre le gaspillage de l’argent public.
