La démission prochaine de Mme Nassimah Dindar de la Présidence du Conseil Départemental donne lieu à d’actuelles intenses discussions entre élus départementaux et entre partis politiques.
Cette présidence, après 13 années politiquement diverses (avec des échecs et des réussites qui ne resteront pas dans le marbre de l’Histoire réunionnaise dans les réalisations concrètes), devient un enjeu considérable pour préparer les années difficiles qui nous attendent.
Cet enjeu est simple : comment ramener une institution gérant 1,5 milliard d’euros à sa compétence première qui est le développement humain? Cet enjeu est donc de très vite discuter avec les autres collectivités pour une clarification et des délégations de compétences afin que le Conseil Départemental de La Réunion ne s’occupe que d’éducation (des crèches au lycée), d’action sociale et non d’aides sociales à laisser aux CCAS, de sport et de culture. Laissant ainsi à la Région l’Aménagement et le développement économique du territoire (transports, formation et professionnelle, agriculture, recherche, routes…).
Mais il ne peut y avoir réussite sans poser des préalables politiques. Je ne suis pas partie prenante de cette partie transactionnelle qui s’annonce mais j’ai encore mon avis à donner et à ce jour quelques conseillers départementaux sollicitent cette analyse :
1) la Présidence doit respecter ce principe que nous engagé à droite en 1998, à savoir l’organisation d’une primaire à huis-clos. A toutes les consultations jusqu’en 2015, j’y avais joué un modeste rôle, même en 2008 (je venais de perdre les municipales) qui a abouti à la défaite de la Droite.
2) le Président choisi, il est impératif de respecter l’ordre du tableau tel qu’il existe depuis 2015 : tous les vices-président montent d’un cran et les nouveaux s’installent aux vices-présidences restantes
3) Un engagement doit exister que chaque conseiller département ait une délégation avec une liberté totale d’action (dans le respect du budget et de la ligne politique)
4) les groupes politiques de la plate-forme doivent exister au sein de la majorité afin de donner de la cohérence politique, les apparentés et les non-inscrits ou d’autres groupes pouvant alors élargir pouvant élargir alors cette majorité.
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