« Nous prenions à cœur le fait d’être dans la liste des communes dont la stabilité était vacillante », indique-t-elle, pointant notamment du doigt « des dettes, depuis 2014, que la commune a dû honorer ».
Pour redresser la barre, la première magistrate évoque « d’énormes efforts » et détaille : « Notamment acquérir des véhicules électriques pour ne plus avoir à dépenser d’essence inutilement, mieux contrôler et répartir la masse salariale, rationaliser les dépenses, acheter de façon groupée pour faire des économies d’échelle. Et ensuite aller chercher des recettes, auprès du Département, de la Région, de l’Etat et même de l’Europe ».
Aujourd’hui, la maire de la Possession juge la situation « claire et transparente ». Mais tempère tout de même : « elle n’est pas encore complètement assurée, il peut arriver des nouvelles que nous ne maîtrisons pas. Nous restons extrêmement vigilants ».
Du côté de l’opposition, la « bonne nouvelle » annoncée n’en est pas vraiment une. « Par quel sortilège la direction des finances publiques peut-elle se contenter de si peu ? Le budget du personnel avait augmenté de 15% depuis son arrivée et une baisse d’1% est jugée satisfaisante », réagit Philippe Robert, avant de lancer : « Si Vanessa Miranville est fière de la situation, qu’elle rende l’argent des augmentations d’impôts aux Possessionnais, présentées comme une avance de trésorerie ».