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La Possession, ce que la presse ne dit pas

La phrase de la semaine est signée Mr Dambreville élu de la majorité de Vanessa Miranville. Les débats étaient intenses samedi au conseil municipal de La Possession. La langue française comporte de multiples qualificatifs mais aucun, seul, ne peut résumer ce conseil.

Ecrit par scoop ou sous coupe – le lundi 15 septembre 2014 à 07H19

La salle était pleine et les gens debout car Vanessa ne « s’attendait » pas à ce qu’il y ait autant d’habitants.

Un habitant criant de l’extérieur « nous souffrons, La Possession souffre, rende le pouvoir band….(nous tairons cette partie)… les employés souffrent, rende le pouvoir !!! » avec pour seul réponse, « le public n’a pas à intervenir et on va le faire sortir »… Malheureusement le pauvre homme était déjà dehors vu qu’il n’y avait pas de place à l’intérieur.

Mme Lacroix Faveur a fait remarquer à Vanessa que lors de son précédent conseil les délais d’envois des convocations n’avaient pas été respecté. Ce que Mme la 1ere magistrate a très volontiers reconnu précisant que des modifications allaient être apportées au PV. Pour le 1er conseil sur la responsabilité administrative d’Élise Cadren, on pourrait demander mieux.

Mr Dambreville après avoir insulté l’opposition, montré à tous les jeunes possessionnais ce qu’est le respect et provoqué une levée de bouclier, d’un coté comme de l’autre à cause des « attaques » a été vaillamment défendu par ses collègues.

Vanessa a alors rappelé que dans « sa » démocratie, ses élus n’avaient pas besoin de demander la parole et qu’ils bénéficient d’autant de temps qu’ils le souhaitent pour s’exprimer… Sans doute pour défendre son frère, puisque c’est lui qui avait prit la parole à ce moment. Ce qui n’est pas le cas de l’opposition qui a été largement censurée tout au long des débats.

Plus tard Mr Fontaine a noté des dates importantes qui l’ont « marqué » et qu’il retiendra :
1848 : abolition de l’esclavage
1946 : les 1er pas de la départementalisation
1981 : élection de François Mitterrand
2014 : Vanessa Miranville donne le DROIT de s’exprimer en créole à La Possession.

Après que l’opposition ait obtenu le vote à bulletin secret et provoqué la panique chez le clan Miranville, l’édile s’est vite retournée vers sa DGS « expérimentée » dans l’attente d’une explication… Réponse de la super DGS : un mouvement de recul en levant les mains signifiant : « C’est pas ma faute hein ! J’ai rien fait ! » En gros Mme le Maire, promotrice de la langue créole : « en sort a ou !! »

Mr Tuco sans doute à cours d’arguments a « menacé » Philippe Robert ainsi que les élus de la précédente majorité, en leur faisant les « gros yeux », sur des marchés et la visite prochaine de la Chambre régionale des comptes qui est visiblement attendue de chaque coté du ring.

Chacun a pu lire la suite dans la presse, et la guillotine est tombée sur les 3 adjoints.
Mme Heron, M. Brennus et M. Delaverne ont chacun pu faire part de leur opinion sur la 1ère magistrate, devant tout ce que La Réunion peut compter de presse, égratignant la malheureuse. Ils nous ont fait part de leur soulagement de pouvoir ENFIN retrouver leur liberté d’expression, et de travail.
Un 4éme membre de la majorité, sans doute plus courageux que les autres, a présenté sa démission de toutes ses délégations par solidarité pour ses collègues injustement traités.

Malgré les demandes de l’opposition de fournir des explications sur la « révocation », un mot fort et lourd de sens car « la révocation est une décision autoritaire ordonnant la mise à néant des dispositions ayant constitué une situation juridique » selon Serge Braudo, aucune explication n’a pu être apportée.
Mais y avait-il de bonnes raisons ? Rien ne laisse l’imaginer vu la réaction de l’autorité qui se défend en précisant que l’expression « comportement de nature à faire obstacle à la bonne administration » est le terme administratif mais pas la raison de leur éviction !

La jeune élue a juste évoqué un remaniement parce que pour ces trois élus le bilan n’était pas concluant. Philippe Robert a donc demandé que soient ajoutées aux questions une 18ème affaire afin de faire le bilan de Mme Miranville vis à vis de ses élus et de la population. Ce qui a bien entendu été refusé.

Les dits adjoints ont donc été remplacés sans surprise.
Même Mme Lauret alors absente a pu candidater, les autres avaient DÉJÀ préparé un discours de remerciements avant d’avoir été élus et avant que leurs collègues n’aient été remercié.

L’opposition a aussi rappelé à Mme Cadren, puisque la jeune élue n’était apparemment pas informée, que conformément au code des collectivités territoriales le 4ème et 8ème adjoints ne pouvaient pas être ainsi remplacés, évitant un énième recours au contrôle de légalité.

Malgré de multiples appels à la raison de l’opposition qui s’est voulue constructive, rien n’y a fait. Vanessa avait des décisions à prendre. Bonnes ou mauvaises, les Possessionais en jugeront.

L’opposition et les derniers courageux restés jusqu’à la fin du conseil ont pu conclure par la voix de Mme Lacroix Faveur : « Vous faites fausse route madame, vous allez droit dans le mur ».

En effet, les 5 premiers mois de « l’équipe » Miranville, si on peut encore les considérer comme une « équipe », nous rappellent étrangement celle de notre bien aimé président et son 1er Ministre… Vote de confiance ce mardi qui fait des émules.

Que peut il y avoir de pire? La suite au prochain conseil.

 

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