
Tout en pratiquant la politique de la chaise vide ce lundi soir au conseil municipal, l’opposant Philippe Robert ne rate pas l’occasion de distiller ses remarques. C’était le cas à quelques heures du conseil à l’occasion d’une conférence de presse.
Six affaires ont retenu l’attention de Philippe Robert et de François Deliron. L’affaire N°2 tout d’abord qui marque selon lui le peu d’ambition de la municipalité. Philippe Robert déplore les défauts d'investissements consentis par la majorité Miranville. Ceux qui le sont proviennent de "l’ancienne mandature". Un cas d’école, c’est le cas de le dire : l’achat-construction de modulaires à l’école Raymond Mondon qui trahit selon l’opposant le retard pris dans les travaux. La location des modulaires aurait d’ailleurs été plus judicieuse selon lui, car moins coûteuse.
Dans la droite ligne des projets abandonnés, Philippe Robert déplore que l’affaire 20 entérine ce lundi soir la résiliation du marché public pour la construction de la piscine olympique. Rappelez-vous, le projet avait été présenté comme un atout de plus pour la ville dans le cadre de la réception des Jeux des Iles. Faut-il tout de même rappeler que la ville du Port et son nouvel exécutif programme de sortir de terre une piscine toute neuve à la Rivière des Galets, soit à quelques centaines de mètres à vol d’oiseau de l’emplacement Zac Moulin Joli prévu par feu Roland Robert. Pour le coup, on peut plutôt parler de gestion intelligente entre les deux maires siégeant au TCO. Philippe Robert, qui voyait là le projet paternel qui aurait contribué à "faire travailler les entreprises, les Possessionnais et les Réunionnais", attend désormais que des éclaircissements lui soient donnés sur la note à payer pour ces désengagements. "Combien nous coûtera réellement l’annulation des projets demande-t-il. On n’a pas d’argent pour construire La Possession mais on en a pour la détruire". Sur la forme, une figure de style bien trouvée.
Incompréhension sur une éventuelle augmentation du prix de la cantine
Autre affaire : l’affaire N°6 abordera ce lundi soir le fléchage des 25.000 euros de la réserve parlementaire de Didier Robert pour l’extension du cimetière de Ravine à Marquet. Philippe Robert s’étonne de cette manne, non pas quelle ne soit pas la bienvenue, mais qu’elle entre en contradiction selon lui avec le discours tenu à un précédent conseil. Le 24 juin, les élus de la majorité avaient fait voter "l’augmentation du prix des concessions, soi-disant pour financer l’extension du cimetière". L’élu d’opposition ne comprend pas où est allé l’argent.
Ironie toujours pour l’affaire 12 cette fois. La ville valide ce soir l’apport de 140 contrats CAE CUI pour le second semestre 2015. Philippe Robert ne manque pas de rappeler la maire à ses contradictions discursives. "En début d’année, il était question de risque de mise sous tutelle lorsqu’il s’agissait des 100 contrats aidés du 1er semestre 2014 qui avaient plombé les comptes. J’espère que l’utilisation de ces 140 contrats aidés ne plongera pas définitivement La Possession dans un marasme financier", en rigole-t-il.
Quant à l’affaire 22, à moins d’une incompréhension, elle prévoit l’augmentation tarifaire de la restauration scolaire via l’ajout de deux mois à régler par les parents. Un mode de passage en force "mesquin" selon les deux opposants PCR.
Les mois de janvier et de juillet seront dorénavant facturés. "La Possession innove : un service public non rendu devra être payé !" Lissage du coût du repas scolaire sur deux mois supplémentaires ou réelle augmentation ? La mairie devra déminer le terrain.
Six affaires ont retenu l’attention de Philippe Robert et de François Deliron. L’affaire N°2 tout d’abord qui marque selon lui le peu d’ambition de la municipalité. Philippe Robert déplore les défauts d'investissements consentis par la majorité Miranville. Ceux qui le sont proviennent de "l’ancienne mandature". Un cas d’école, c’est le cas de le dire : l’achat-construction de modulaires à l’école Raymond Mondon qui trahit selon l’opposant le retard pris dans les travaux. La location des modulaires aurait d’ailleurs été plus judicieuse selon lui, car moins coûteuse.
Dans la droite ligne des projets abandonnés, Philippe Robert déplore que l’affaire 20 entérine ce lundi soir la résiliation du marché public pour la construction de la piscine olympique. Rappelez-vous, le projet avait été présenté comme un atout de plus pour la ville dans le cadre de la réception des Jeux des Iles. Faut-il tout de même rappeler que la ville du Port et son nouvel exécutif programme de sortir de terre une piscine toute neuve à la Rivière des Galets, soit à quelques centaines de mètres à vol d’oiseau de l’emplacement Zac Moulin Joli prévu par feu Roland Robert. Pour le coup, on peut plutôt parler de gestion intelligente entre les deux maires siégeant au TCO. Philippe Robert, qui voyait là le projet paternel qui aurait contribué à "faire travailler les entreprises, les Possessionnais et les Réunionnais", attend désormais que des éclaircissements lui soient donnés sur la note à payer pour ces désengagements. "Combien nous coûtera réellement l’annulation des projets demande-t-il. On n’a pas d’argent pour construire La Possession mais on en a pour la détruire". Sur la forme, une figure de style bien trouvée.
Incompréhension sur une éventuelle augmentation du prix de la cantine
Autre affaire : l’affaire N°6 abordera ce lundi soir le fléchage des 25.000 euros de la réserve parlementaire de Didier Robert pour l’extension du cimetière de Ravine à Marquet. Philippe Robert s’étonne de cette manne, non pas quelle ne soit pas la bienvenue, mais qu’elle entre en contradiction selon lui avec le discours tenu à un précédent conseil. Le 24 juin, les élus de la majorité avaient fait voter "l’augmentation du prix des concessions, soi-disant pour financer l’extension du cimetière". L’élu d’opposition ne comprend pas où est allé l’argent.
Ironie toujours pour l’affaire 12 cette fois. La ville valide ce soir l’apport de 140 contrats CAE CUI pour le second semestre 2015. Philippe Robert ne manque pas de rappeler la maire à ses contradictions discursives. "En début d’année, il était question de risque de mise sous tutelle lorsqu’il s’agissait des 100 contrats aidés du 1er semestre 2014 qui avaient plombé les comptes. J’espère que l’utilisation de ces 140 contrats aidés ne plongera pas définitivement La Possession dans un marasme financier", en rigole-t-il.
Quant à l’affaire 22, à moins d’une incompréhension, elle prévoit l’augmentation tarifaire de la restauration scolaire via l’ajout de deux mois à régler par les parents. Un mode de passage en force "mesquin" selon les deux opposants PCR.
Les mois de janvier et de juillet seront dorénavant facturés. "La Possession innove : un service public non rendu devra être payé !" Lissage du coût du repas scolaire sur deux mois supplémentaires ou réelle augmentation ? La mairie devra déminer le terrain.