La grève des employés communaux de la Possession est terminée. Quatre jours qu'elle durait.
L'intersyndicale salue la grande avancée obtenue, "sur 95% des revendications", assure-t-elle.
La modulation du régime indemnitaire voulue par la municipalité et qui devait profiter à un plus large panel d'employés communaux au détriment des cadres, sera revue. Les acteurs ont accepté le principe de renégociations ultérieures portant donc sur "la révision globale de l'enveloppe du régime indemnitaire", précise la mairie. Ce volet concernait les cadres touchant moins de 3.000 euros.
Pour les cadres dépassant un traitement de 3.000 euros par mois, la mesure reste d'actualité. "Cela concernerait même pas 29 cadres. Il faudra examiner en détail leur fiche de poste", indique Lucas Gobalou, secrétaire général adjoint Force ouvrière. L'intersyndicale compte de toute façon porter ces derniers cas devant le tribunal administratif. L'objectif : casser la décision de la mairie envers ces cadres qui perdent en pouvoir d'achat.
"La maire a fait des efforts. Les grévistes sont restés solidaires tout le long des quatre jours, je les en remercie", se félicite le représentant FO, l'un des quatre syndicats impliqués.
"Il faut reconnaître à la maire de La Possession d'avoir eu le courage d'annoncer ces mesures. Aucun autre maire n'a jamais fait ça. C'est une première pour elle...", poursuit-il.
"Mme le maire ne connaît pas la fonction publique territoriale", a pour sa part témoigné Jean Pierre Lallemand, président départemental SAFPTR. En cause : la perte d'acquis pour des cadres répondant à la grille de traitement de la FPT. Celle-ci ne saurait être remise en cause. "Aucun maire de France ne s'amusera à y toucher", a-t-il ajouté. Raison pour laquelle un recours devant le juge administratif devrait être lancé.
Vers 15h, les représentants syndicaux doivent à nouveau rentrer dans l'hôtel de ville pour parapher le protocole de fin de grève.
L'intersyndicale salue la grande avancée obtenue, "sur 95% des revendications", assure-t-elle.
La modulation du régime indemnitaire voulue par la municipalité et qui devait profiter à un plus large panel d'employés communaux au détriment des cadres, sera revue. Les acteurs ont accepté le principe de renégociations ultérieures portant donc sur "la révision globale de l'enveloppe du régime indemnitaire", précise la mairie. Ce volet concernait les cadres touchant moins de 3.000 euros.
Pour les cadres dépassant un traitement de 3.000 euros par mois, la mesure reste d'actualité. "Cela concernerait même pas 29 cadres. Il faudra examiner en détail leur fiche de poste", indique Lucas Gobalou, secrétaire général adjoint Force ouvrière. L'intersyndicale compte de toute façon porter ces derniers cas devant le tribunal administratif. L'objectif : casser la décision de la mairie envers ces cadres qui perdent en pouvoir d'achat.
"La maire a fait des efforts. Les grévistes sont restés solidaires tout le long des quatre jours, je les en remercie", se félicite le représentant FO, l'un des quatre syndicats impliqués.
"Il faut reconnaître à la maire de La Possession d'avoir eu le courage d'annoncer ces mesures. Aucun autre maire n'a jamais fait ça. C'est une première pour elle...", poursuit-il.
"Mme le maire ne connaît pas la fonction publique territoriale", a pour sa part témoigné Jean Pierre Lallemand, président départemental SAFPTR. En cause : la perte d'acquis pour des cadres répondant à la grille de traitement de la FPT. Celle-ci ne saurait être remise en cause. "Aucun maire de France ne s'amusera à y toucher", a-t-il ajouté. Raison pour laquelle un recours devant le juge administratif devrait être lancé.
Vers 15h, les représentants syndicaux doivent à nouveau rentrer dans l'hôtel de ville pour parapher le protocole de fin de grève.