« À part taper sur les agents communaux et remplacer les projets de Roland Robert, que fait-elle ? » L’ancien premier adjoint de La Possession, Robert Tuco, se montre très critique envers Vanessa Miranville. L’ancien bras droit de la première magistrate possessionnaise a convié la presse ce jeudi pour commenter la gestion actuelle de la municipalité. Et regrette qu’elle ait fait passer ses intérêts « personnels » aux détriments de ceux de la population.
Pour Robert Tuco, [remplacé par Gilles Hubert (anciennement troisième adjoint)]urlblank:http://www.zinfos974.com/Actualise-a-10h30-La-Possession-Le-1er-adjoint-Robert-Tuco-officiellement-destitue_a96914.html , l’arrivée d’un 4ème DGS au sein de la commune de l’Ouest en moins de deux ans et demi est une preuve de la « dérive du système Miranville » à La Possession. En effet, le dernier DGS de la commune, Nicolas Argémi, « qui était devenu l’homme providentiel » de Vanessa Miranville « a fini son contrat sur un arrêt maladie ». Signe d’un malaise à la mairie selon lui.
« Les agents de la commune continuent de souffrir et sont obligés de faire croire que tout va bien par crainte de représailles ou de changement d’affectation manu militari », affirme l’ex-1er adjoint, qui se demande qui « madame Le Maire va-t-elle remplacer après avoir modifié les messageries électroniques et refait les organigrammes de nombreuses fois ».
« Le problème de cette ville c’est son maire, pas les agents sur qui elle rejette la faute » [@villepossession]url:https://twitter.com/villepossession [#LaReunion]url:https://twitter.com/hashtag/LaReunion?src=hash
— Samuel Irlepenne (@samzinfos974) [18 août 2016]url:https://twitter.com/samzinfos974/status/766174075312041985
« Le véritable problème de cette ville aujourd’hui, c’est son maire et ses affidés, certainement pas toute la majorité », martèle Robert Tuco. L’attaché territorial craint que le vote prochain du budget supplémentaire ne confirme « les dérives » au niveau des charges générales et de la masse salariale. « Je n’ai cessé de le répéter lorsque j’étais à ses côtés, une commune du même gabarit fonctionne avec 12 cadres de catégorie A. Mais à force de déplacer les agents, elle (Vanessa Miranville, ndlr) en est arrivée à près de 40 catégorie A sans que pour autant une efficacité interne s’en dégage », poursuit-il.
L’ancien 1er adjoint a rappelé que les conclusions du dernier rapport adressé à la commune par la Chambre régionale des comptes, « montrent que la gestion Miranville n’était pas mieux que la gestion Roland Robert ». « Au-delà du fait que rien n’a changé depuis l’époque de Roland Robert, je dirais que la situation s’est même dégradée. On a milité pour un programme et aujourd’hui ce n’est pas ce dernier qui est promu par la municipalité. Nous avons été élus sur un mandat local : occupons-nous donc d’abord du local avant de penser à vouloir sauver la planète, qui est d’une autre envergure », glisse Robert Tuco à son ancienne camarade.
« À part taper sur les agents et remplacer les projets de Roland Robert, que fait-elle ? » [@villepossession]url:https://twitter.com/villepossession [#LaReunion]url:https://twitter.com/hashtag/LaReunion?src=hash
— Samuel Irlepenne (@samzinfos974) [18 août 2016]url:https://twitter.com/samzinfos974/status/766174475045969920
S’il ne siège plus au conseil municipal aux côtés des équipes de Vanessa Miranville, Robert Tuco estime tout de même faire partie de la majorité. « Nous n’avons pas été élus sur une liste de l’opposition », tient à rappeler l’ancien 1er adjoint. « Par contre nous défendons un programme. Nous défendons la proximité avec la population, des valeurs fortes puisque nous avons été en contact de la population. Mais aujourd’hui, cette dernière est oubliée. L’intérêt général est devenu l’intérêt de Mme le Maire », regrette-il.
Interrogé sur ses intentions lors des prochaines municipales, Robert Tuco a indiqué qu’il était « encore trop tôt pour se prononcer ». « Mais sachez que nous sommes présents : nous savons comment gérer une commune et si le besoin se fait sentir, nous avons travaillé pour La Possession jusqu’à présent et nous continuerons à le faire ».