
La manifestation de l'intersyndicale de l'Education a tourné court cet après-midi devant l'Hôtel de ville de la Possession. Prévue depuis la semaine dernière où une première manifestation n'avait pas fait évoluer la position de la mairie, l'intersyndicale souhaitait se faire entendre cette fois en marge du conseil municipal.
Peine perdue. Une cinquantaine de contre-manifestants : jeunes, parents, enfants, membres d'associations, sont venus répondre au déploiement des syndicalistes.
"Les nervis du maire", comme les désigneront certains syndicalistes, n'ont eu de cesse de réclamer des contrats d'avenir dès la rentrée 2013. Dans cette optique, les syndicalistes de l'Education, qui souhaitent reporter l'application de la réforme à 2014, sont vus comme des ennemis de l'emploi.
"Les jeunes ont besoin de contrats", répètent en choeur les contre-manifestants, galvanisés par la promesse d'une enveloppe mobilisable par la commune de 70 contrats d'avenir dès la rentrée d'août.
"Quand il faut critiquer la Possession vous êtes là", crie un opposant aux syndicalistes. "Nous, nous sommes là tout le temps. En tant qu'association (son représentant refusera la médiatisation de son association), on se mobilise pour faire le tremplin entre les jeunes et la mairie, on travaille sur les CV", témoigne cet associatif qui assure être venu de son plein gré.
"Ca devient trop politique"
Le doute parcourt les rangs des syndicalistes. Première remarque : "les contre-manifestants présents ne sont pas ceux qui postulent pour les contrats d'avenir". Deuxième lecture : "Nous (les syndicalistes, ndlr), on s'est mobilisés sur les rythmes scolaires. Libre au maire de débloquer des contrats quand il le veut", ajoute un syndicaliste qui ne comprend pas cette contre-manifestation. "Notre préoccupation à nous est centrée autour de l'enfant", ajoute Kattel, membre de Force ouvrière. "Ce qu'on comprend cet après-midi, c'est que le maire a organisé cette contre-manifestation", dit-elle, épaulée par un "voisin" de la CFTC. "Nous avons été reçus de façon démocratique ce matin par le maire de Petite-Ile, ici on a affaire à du chantage", avise Laurent Turpin, secrétaire général 1er degré à la CFTC.
Une proche du maire, qui ne cache d'ailleurs pas son appartenance, y voit quant à elle la montée en puissance de contradicteurs essentiellement politiques. "Ca devient trop politique", regrette-t-elle. Les deux camps continuaient de camper devant les grilles de la mairie alors que le conseil municipal déroulait son ordre du jour.
Peine perdue. Une cinquantaine de contre-manifestants : jeunes, parents, enfants, membres d'associations, sont venus répondre au déploiement des syndicalistes.
"Les nervis du maire", comme les désigneront certains syndicalistes, n'ont eu de cesse de réclamer des contrats d'avenir dès la rentrée 2013. Dans cette optique, les syndicalistes de l'Education, qui souhaitent reporter l'application de la réforme à 2014, sont vus comme des ennemis de l'emploi.
"Les jeunes ont besoin de contrats", répètent en choeur les contre-manifestants, galvanisés par la promesse d'une enveloppe mobilisable par la commune de 70 contrats d'avenir dès la rentrée d'août.
"Quand il faut critiquer la Possession vous êtes là", crie un opposant aux syndicalistes. "Nous, nous sommes là tout le temps. En tant qu'association (son représentant refusera la médiatisation de son association), on se mobilise pour faire le tremplin entre les jeunes et la mairie, on travaille sur les CV", témoigne cet associatif qui assure être venu de son plein gré.
"Ca devient trop politique"
Le doute parcourt les rangs des syndicalistes. Première remarque : "les contre-manifestants présents ne sont pas ceux qui postulent pour les contrats d'avenir". Deuxième lecture : "Nous (les syndicalistes, ndlr), on s'est mobilisés sur les rythmes scolaires. Libre au maire de débloquer des contrats quand il le veut", ajoute un syndicaliste qui ne comprend pas cette contre-manifestation. "Notre préoccupation à nous est centrée autour de l'enfant", ajoute Kattel, membre de Force ouvrière. "Ce qu'on comprend cet après-midi, c'est que le maire a organisé cette contre-manifestation", dit-elle, épaulée par un "voisin" de la CFTC. "Nous avons été reçus de façon démocratique ce matin par le maire de Petite-Ile, ici on a affaire à du chantage", avise Laurent Turpin, secrétaire général 1er degré à la CFTC.
Une proche du maire, qui ne cache d'ailleurs pas son appartenance, y voit quant à elle la montée en puissance de contradicteurs essentiellement politiques. "Ca devient trop politique", regrette-t-elle. Les deux camps continuaient de camper devant les grilles de la mairie alors que le conseil municipal déroulait son ordre du jour.