Pour l’ancien secrétaire de section du PS, il n’était pas imaginable de rejoindre Philippe Robert (le fils de Roland Robert, soutenu par le PCR et le PLR). Car suite à « un clash avec l’équipe » en 2005, Roland Lallemand était passé dans les rangs de l’opposition lors de son troisième mandat en tant qu’élu, après avoir été tête de liste PS face à Roland Robert.
Si en 2014, il a fait partie de la liste PLR face à Vanessa Miranville, le proviseur à la retraite estime retrouver sa « sensibilité de gauche sociale » dans le programme porté par Stéphane Randrianarivelo (PNF), soutenu par LREM. « On est dans un projet municipal, ce sont les hommes qui sont importants », argue-t-il. Et la personnalité de Stéphane Randrianarivelo l’a convaincu, tout comme les deux anciens du PS Alexandra Gravina et Jean-Claude Sautron, de le rejoindre dans la bataille.
Reprochant à la maire sortante d’avoir fait sombrer la ville dans « l’immobilisme », il voit en Stéphane Randrianarivelo – ancien directeur de cabinet de Vanessa Miranville – un homme « capable et compétent », porteur d’un projet « ambitieux et harmonieux ». Roland Lallemand cite notamment la cantine à 1 euro par mois, qui participe selon lui « grandement à l’égalité des chances et à donner du pouvoir d’achat aux familles », mais aussi la volonté du candidat de 35 ans de faire de la Possession un « hub numérique de l’Ouest », ou encore le service de courses pour les gramounes et les personnes à mobilité réduite. Et de conclure : « Notre équipe est la plus apte à porter haut et fort le changement tant souhaité par la population ».