
"On a un sac prêt au cas où on soit obligé de partir en urgence. Quelqu’un reste en permanence chez nous quand on travaille pour surveiller notre domicile. Notre fils a trois ans et il est traumatisé, surtout la nuit", explique Yann B.
Le Possessionnais a hérité d’un terrain familial. A côté de chez lui, son voisin, Bertrand P. aurait développé illégalement un village sur une zone naturelle. Là, se côtoient cabris, chiens qui hurlent, coqs qui chantent et musique à fond. Alors forcément, les conflits n’ont fait qu’enfler, depuis 6 ans.
Bertrand P. a d’ailleurs été condamné en novembre 2020 à 8 mois de prison avec sursis pour des violences sur Yann B. qui s’était vu prescrire 15 jours d’ITT.
Les cambrioleurs enregistrent l’instigateur
"C’est une escalade sans fin", a résumé l’avocat du couple, Me Cyril Trajin. Car le 27 janvier dernier, Yann B. a été cambriolé. De nombreux objets ont été dérobés. Le responsable ? Le voisin, Bertrand P., qui avait engagé deux mineurs pour commettre les faits.
Les deux jeunes avaient pris soin d’enregistrer le commanditaire. Ce dernier avait donné tous les détails utiles pour qu’ils "brûlent les voitures du voisin et s’emparent des bijoux".
Un homme qui n’a pas de limites
"J’étais en colère", a expliqué ce mardi le prévenu. Son propre fils avait dénoncé son père auprès des gendarmes en le traitant de "fou". "C’est parce qu’il me doit une note d’électricité", a expliqué Bertrand P., plutôt mal à l’aise.
"C’est du harcèlement, un enfer psychologique, qui dure depuis 6 ans. Ça va finir aux assises," a fustigé Me Trajin.
"Bien sûr que ça va dégénérer", a abondé la procureure de la République, soulignant "la colère froide du prévenu, un homme qui n’a pas de limites". La représentante de la société a proposé la peine de 9 mois de prison, à effectuer à domicile sous surveillance électronique.
"Il ne faut pas vivre dans un pays dont le mode de vie ne convient pas", a indiqué le bâtonnier Georges André Hoarau en défense considérant que son client avait été "piégé".
Le tribunal, après avoir entendu toutes les versions et les arguments des uns et des autres, à condamné Bertrand P. à 18 mois de détention à domicile dont 6 avec sursis probatoire, ainsi qu'à l'interdiction de paraître au domicile des victimes
Les deux mineurs seront jugés ultérieurement devant le tribunal pour enfant.
Le Possessionnais a hérité d’un terrain familial. A côté de chez lui, son voisin, Bertrand P. aurait développé illégalement un village sur une zone naturelle. Là, se côtoient cabris, chiens qui hurlent, coqs qui chantent et musique à fond. Alors forcément, les conflits n’ont fait qu’enfler, depuis 6 ans.
Bertrand P. a d’ailleurs été condamné en novembre 2020 à 8 mois de prison avec sursis pour des violences sur Yann B. qui s’était vu prescrire 15 jours d’ITT.
Les cambrioleurs enregistrent l’instigateur
"C’est une escalade sans fin", a résumé l’avocat du couple, Me Cyril Trajin. Car le 27 janvier dernier, Yann B. a été cambriolé. De nombreux objets ont été dérobés. Le responsable ? Le voisin, Bertrand P., qui avait engagé deux mineurs pour commettre les faits.
Les deux jeunes avaient pris soin d’enregistrer le commanditaire. Ce dernier avait donné tous les détails utiles pour qu’ils "brûlent les voitures du voisin et s’emparent des bijoux".
Un homme qui n’a pas de limites
"J’étais en colère", a expliqué ce mardi le prévenu. Son propre fils avait dénoncé son père auprès des gendarmes en le traitant de "fou". "C’est parce qu’il me doit une note d’électricité", a expliqué Bertrand P., plutôt mal à l’aise.
"C’est du harcèlement, un enfer psychologique, qui dure depuis 6 ans. Ça va finir aux assises," a fustigé Me Trajin.
"Bien sûr que ça va dégénérer", a abondé la procureure de la République, soulignant "la colère froide du prévenu, un homme qui n’a pas de limites". La représentante de la société a proposé la peine de 9 mois de prison, à effectuer à domicile sous surveillance électronique.
"Il ne faut pas vivre dans un pays dont le mode de vie ne convient pas", a indiqué le bâtonnier Georges André Hoarau en défense considérant que son client avait été "piégé".
Le tribunal, après avoir entendu toutes les versions et les arguments des uns et des autres, à condamné Bertrand P. à 18 mois de détention à domicile dont 6 avec sursis probatoire, ainsi qu'à l'interdiction de paraître au domicile des victimes
Les deux mineurs seront jugés ultérieurement devant le tribunal pour enfant.