
Ce jeudi 8 octobre, je gare ma voiture pour aller déposer mon enfant à l’école Eloi Julenon de La Possession lorsque je suis interpellé par un attroupement de personnes devant le portail. En m’approchant, je constate qu’il s’agissait des parents de l’école qui écoutaient un discours tonitruant sortie tout droit des enceintes d’une puissante sonorisation.
Tiens, peut être un meeting politique en vue des prochaines élections ? Ou un discours syndical relatif au mouvement de grève dans la fonction publique ? En m’approchant un peu plus, surprise ! Il s’agissait de la directrice de l’école qui au bord de la crise d’hystérie éructait à pleins poumons dans un pauvre micro qui n’en menait pas large.
Enfin une bonne nouvelle, car je commençais à me demander si celle qui nous accueillait chaque matin en travers du portillon avec un regard sombre et l’animosité d’un bouledogue possédait le don de la parole.
Mais quel évènement pouvait justifier ce spectacle affligeant devant des parents abasourdis et des enfants inquiets ? La réponse se trouvait non seulement dans les propos belliqueux de la directrice qui avait manifestement des comptes personnels à régler, mais également sur des tracts scotchés un peu partout dans l’entrée de l’école.
Depuis la rentrée, des parents ont découvert que leurs enfants se trouvaient dans une classe de GS/CE1. Inquiets par le caractère inédit de cette classe et pour l’avenir scolaire de leurs enfants, certains parents ont alors souhaité faire entendre leur désaccord. Jusque là rien de bien anormal, puisque la Ministre de l’Education Nationale elle-même prône le dialogue et la participation des familles dans la prise en compte de leurs enfants.
Mais sacrilège, lorsque deux parents plus impliqués ont pris l’initiative mercredi matin de faire signer une pétition pour interpeller à ce propos les instances hiérarchiques de l’Education Nationale. Bien que leur action soit restée très mesurée et sympathique, ne perturbant en rien la vie intra-scolaire, l’affront ne pouvait semble-t-il rester impuni au yeux de certains enseignants et de leur directrice.
C’est dans ce contexte, que j’ai assisté à des scènes absolument ahurissantes, pour ne pas dire scandaleuses et indignes de fonctionnaires de l’état censés transmettre les valeurs démocratiques et républicaines à nos enfants.
Il est triste de voir des enfants de maternelle en larmes, apeurés par tout ce remue ménage, attrapés sans ménagement par une enseignante pour les faire rentrer illico dans l’école tout en interdisant aux parents de les accompagner à l’entrée de leurs classes.
Il est triste de voir les noms des deux parents concernés publiquement affichés et hurlés à tout vent, les accusant de tous les maux, harcèlement, esclandres, demande de rdv, etc… Pire ! Le tract leur reprochait même d’oser s’impliquer dans les différentes instances de l’école. Un comble pour ces grands pédagogues, en théorie chantres du dialogue, mais concrètement incapables d’accepter le moindre débat contradictoire.
Personnellement, je n’ai jamais assisté au moindre incident avec ces parents qui m’apparaissaient, eux, comme sérieux et responsables. Ce qui me semble certain, c’est que, jusqu'à maintenant, les enfants n’avaient jamais été témoins de tensions entre adultes et encore moins pris en otage comme l’ont fait les enseignants ce jeudi.
Une maman a tenté courageusement de s’expliquer et de faire entendre un autre son à l’assistance avant d’être prise à partie par un couple de parents (enseignants eux-mêmes?) lui jetant haineusement à la figure qu’elle était "pitoyable" (sans commentaire).
J’ai encore aujourd’hui un peu mal au cœur en pensant aux pauvres marmailles qui ont entendu leur nom sali par celle qui dirige leur école et dont les parents ont été conspués publiquement devant tout le monde. Comment vont–il appréhender la rentrée prochaine dans cet environnement qui au lieu de les protéger des affaires d’adultes n’hésite pas à les stigmatiser sans autre état d’âme ?
Moi, j’ai fait le choix de repartir avec mon enfant paniqué qui était déjà au bord des larmes dans cette atmosphère électrique qui le dépassait. J’espère sincèrement que des sanctions seront prisent par le rectorat à l’encontre de ses pseudo justiciers qui jettent le discrédit sur toute une corporation et sur un métier qui devrait demeurer un des plus beaux du monde.
Honte à vous madame la directrice ! Honte à vous les enseignants qui cautionnaient ces comportements ! Honte à vous les deux parents complices qui avez rajouté à l’humiliation publique d’une maman qui a eu pour seul tort de vouloir le meilleur pour son enfant.
Un parent d’élève outré
Tiens, peut être un meeting politique en vue des prochaines élections ? Ou un discours syndical relatif au mouvement de grève dans la fonction publique ? En m’approchant un peu plus, surprise ! Il s’agissait de la directrice de l’école qui au bord de la crise d’hystérie éructait à pleins poumons dans un pauvre micro qui n’en menait pas large.
Enfin une bonne nouvelle, car je commençais à me demander si celle qui nous accueillait chaque matin en travers du portillon avec un regard sombre et l’animosité d’un bouledogue possédait le don de la parole.
Mais quel évènement pouvait justifier ce spectacle affligeant devant des parents abasourdis et des enfants inquiets ? La réponse se trouvait non seulement dans les propos belliqueux de la directrice qui avait manifestement des comptes personnels à régler, mais également sur des tracts scotchés un peu partout dans l’entrée de l’école.
Depuis la rentrée, des parents ont découvert que leurs enfants se trouvaient dans une classe de GS/CE1. Inquiets par le caractère inédit de cette classe et pour l’avenir scolaire de leurs enfants, certains parents ont alors souhaité faire entendre leur désaccord. Jusque là rien de bien anormal, puisque la Ministre de l’Education Nationale elle-même prône le dialogue et la participation des familles dans la prise en compte de leurs enfants.
Mais sacrilège, lorsque deux parents plus impliqués ont pris l’initiative mercredi matin de faire signer une pétition pour interpeller à ce propos les instances hiérarchiques de l’Education Nationale. Bien que leur action soit restée très mesurée et sympathique, ne perturbant en rien la vie intra-scolaire, l’affront ne pouvait semble-t-il rester impuni au yeux de certains enseignants et de leur directrice.
C’est dans ce contexte, que j’ai assisté à des scènes absolument ahurissantes, pour ne pas dire scandaleuses et indignes de fonctionnaires de l’état censés transmettre les valeurs démocratiques et républicaines à nos enfants.
Il est triste de voir des enfants de maternelle en larmes, apeurés par tout ce remue ménage, attrapés sans ménagement par une enseignante pour les faire rentrer illico dans l’école tout en interdisant aux parents de les accompagner à l’entrée de leurs classes.
Il est triste de voir les noms des deux parents concernés publiquement affichés et hurlés à tout vent, les accusant de tous les maux, harcèlement, esclandres, demande de rdv, etc… Pire ! Le tract leur reprochait même d’oser s’impliquer dans les différentes instances de l’école. Un comble pour ces grands pédagogues, en théorie chantres du dialogue, mais concrètement incapables d’accepter le moindre débat contradictoire.
Personnellement, je n’ai jamais assisté au moindre incident avec ces parents qui m’apparaissaient, eux, comme sérieux et responsables. Ce qui me semble certain, c’est que, jusqu'à maintenant, les enfants n’avaient jamais été témoins de tensions entre adultes et encore moins pris en otage comme l’ont fait les enseignants ce jeudi.
Une maman a tenté courageusement de s’expliquer et de faire entendre un autre son à l’assistance avant d’être prise à partie par un couple de parents (enseignants eux-mêmes?) lui jetant haineusement à la figure qu’elle était "pitoyable" (sans commentaire).
J’ai encore aujourd’hui un peu mal au cœur en pensant aux pauvres marmailles qui ont entendu leur nom sali par celle qui dirige leur école et dont les parents ont été conspués publiquement devant tout le monde. Comment vont–il appréhender la rentrée prochaine dans cet environnement qui au lieu de les protéger des affaires d’adultes n’hésite pas à les stigmatiser sans autre état d’âme ?
Moi, j’ai fait le choix de repartir avec mon enfant paniqué qui était déjà au bord des larmes dans cette atmosphère électrique qui le dépassait. J’espère sincèrement que des sanctions seront prisent par le rectorat à l’encontre de ses pseudo justiciers qui jettent le discrédit sur toute une corporation et sur un métier qui devrait demeurer un des plus beaux du monde.
Honte à vous madame la directrice ! Honte à vous les enseignants qui cautionnaient ces comportements ! Honte à vous les deux parents complices qui avez rajouté à l’humiliation publique d’une maman qui a eu pour seul tort de vouloir le meilleur pour son enfant.
Un parent d’élève outré