Sensible à cette cause, la municipalité rappelle mener depuis 2014 un chantier continu au niveau de la restauration scolaire, alors que 30 à 40% des denrées alimentaires transformées par la restauration collective sont jetées. Aujourd’hui, la ville mène un projet de valorisation des excédents alimentaires pour prendre en charge le gaspillage lié à un absentéisme non prévisible des élèves.
Retenu pour l’appel à projet national de la DAAF et primé en 2017 au Salon de L’Agriculture dans la catégorie « Lutte contre le gaspillage alimentaire », le projet franchit un nouveau cap avec la signature de cette charte. Avec la ville de Sainte-Marie comme partenaire, les objectifs sont les suivants : se conformer à la réglementation, réduire les déchets, apporter une aide alimentaire gratuite et de bonne qualité aux plus démunis, sensibiliser les élèves à la citoyenneté alimentaire et éduquer aux bonnes pratiques de santé en matière d’alimentation.
L’idée est ainsi de créer un circuit de redistribution de ces excédents de production sous la forme de barquettes de plats protidiques congelés pour les bénéficiaires des organismes caritatifs (avec la Croix Rouge), mais aussi d’organiser des repas solidaires (repas chauds) à La Possession avec les associations d’aide alimentaire.
Le premier repas solidaire s’est déroulé ce midi, en présence des partenaires du projet, et sera renouvelé tous les quinze jours dans les quartiers de la ville. L’occasion également d’en faire un moment de sensibilisation à la lutte contre le gaspillage alimentaire en présence des enfants des centres de loisirs.
Le budget global de l’opération s’élève à 123 725 euros, avec un auto-financement de 83 725 euros.