La mosquée de Fréjus est au centre d’un véritable feuilleton judiciaire. Le tribunal correctionnel de Draguignan a condamné vendredi 26 février, les dirigeants de la mosquée de Fréjus à une peine d’amende pour des irrégularités liées à son permis de construire. En revanche elle ne sera pas détruite.
Le maire FN de la ville, David Rachline contestait sa construction « au regard des règles d’urbanisme et du non-respect du plan de prévention des risques d’inondations (PPRI) ». Il avait refusé de délivrer à l’association musulmane El Fath, l’agrément nécessaire à la fin des travaux en août 2015.
En décembre dernier, la commune avait finalement été condamnée à verser 6.500 euros à l’association cultuelle. La mosquée a été autorisée à ouvrir il y a un mois sur décision du préfet.
L’association El Fath doit quant à elle s’acquitter d’une amende de 60.000 euros pour avoir construit avec un permis périmé et au mépris de certaines dispositions sur les zones inondables.
Le maire de Féjus à cette époque, Eli Brun qui avait autorisé la construction de la mosquée a été condamné vendredi à une peine de 18 mois de prison avec sursis pour délivrance frauduleuse du permis de construire de l’édifice.