A un mois de la compétition, le Grand Raid version deux roues attend son heure. L’édition 2011 avait été partiellement gâchée par l’impossibilité de donner le départ au belvédère du Maïdo. Un crève-coeur pour les vttistes locaux mais aussi internationaux venus disputer une course particulière, du sommet des montagnes aux pieds dans l’eau.
Les organisateurs ont pu compter sur les efforts des agents ONF. « Nous avons eu des moyens supplémentaires venant du Conseil général ou de la préfecture » témoigne Pierre Sigala, responsable territorial Ouest et Mafate à l’ONF. Ce qui a rendu possible une réouverture des espaces randonnées relativement rapidement après le sinistre de 2011.
« Toute la zone était bouclée jusqu’à la mi-juillet. Il y avait déjà des tronçons de prêts bien avant mais nous avions voulu ouvrir le site dans sa totalité, et pas par petits bouts » explique ce dernier. Outre l’enlèvement des arbres calcinés, « nous avons nettoyé les sites touristiques de randonnées, y compris l’entretien des pistes pour les VTT, sans compter les voies forestières ». Un travail de titan après le ravage des flammes.
« La Mégavalanche repartira bien du belvédère » affirme Pascal Perreard de l’ONF. « La demande nous a été faite il y a un mois, ça ne posera pas de problème ». La vigilance sera, certes, beaucoup plus accrue dans les contreforts du Parc national. Les organisateurs ont fixé à 600 le nombre maximum de participants à la Mégavalanche ainsi que 50 jeunes pousses admises pour la Megamarmaille. L’événement se déroulera sur un week-end, celui du 24 et 25 novembre.
Actuellement, sur les flancs du massif, ONF, agents du Parc et éco-gardes récemment recrutés pour la saison sèche continuent de veiller. Le risque incendie est aujourd’hui placé à un niveau « élevé », avant un éventuel redoublement de vigilance aux niveaux « très élevé » et « extrême ».
