Selon le journal Le Figaro, les boîtes noires de l’Airbus 330 d’Air France, disparues dans l’océan Atlantique le 1er juin 2009 entre Rio et Paris, auraient été localisées par la Marine française avec une précision comprise entre trois et cinq kilomètres. Une information confirmée par le ministère de la Défense, le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) et RTL.
Ce sont des enregistrements sonores réalisés par différents robots quelques semaines après le crash en mer de l’AF 447 qui auraient permis de localiser les deux boîtes noires. Une localisation facilitée par un « logiciel de dernière génération » appartenant au groupe Thalès. Alors qu’ils n’avaient rien livré l’année dernière, ces enregistrements ont pu être mieux analysés et appréhendés. Un robot équipé d’une caméra doit désormais être envoyé sur le site pour une localisation visuelle.
Selon Le Figaro, les enquêteurs avec, entre autres, l’aide de la Marine nationale française scrutaient une zone de 2.000 km2 au large du Brésil dans le cadre d’une nouvelle campagne de recherches de la carlingue qui devait se terminer dans moins de trois semaines, le 25 mai prochain.
Problème, si les enregistreurs de vol sont censés apporter des explications aux causes exactes de la disparition de l’appareil et de ses 228 passagers, rien ne permet de connaître l’état actuel des boîtes noires, près d’un an après leur immersion en pleine mer.