
La Libye s'enfonce dans le chaos. Depuis le 13 juillet, les luttes politiques et les combats sporadiques entre les milices depuis la chute de Khadafi ont déjà fait au moins 97 morts et plus de 400 blessés dans la capitale, Tripoli.
Benghazi, située dans l'Est du pays, est également confrontée à ces violences entre l'armée et les groupes islamistes depuis plus de 24 heures. Au moins 38 personnes, dont une majorité de soldats, ont déjà perdu la vie et plus d'une cinquantaine ont été blessés.
Les dernières élections législatives qui ont eu lieu le 25 juin dernier sont à l'origine de ces violents combats. Selon des élus et des observateurs locaux, les libéraux auraient remporté plus de sièges que les islamistes, mais ces derniers tenteraient de regagner le pouvoir par les armes. "C'est le dernier baroud d'honneur des islamistes. Le Conseil général national (CGN, ndlr) qu'ils contrôlent va être remplacé par un Parlement plus modéré, alors ils essayent de prendre le pouvoir par la force", indique un haut-fonctionnaire sous couvert d'anonymat.
Face à la faiblesse des autorités de transition, qui ont échoué à construire une véritable armée et une police professionnelle, la Libye est à deux doigts de retomber dans la guerre civile.
Ne pouvant plus assurer la sécurité de leurs ressortissants, plusieurs pays, dont la France, mais aussi l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas ou encore le Royaume-Uni, ont enjoint ces derniers à quitter la Libye.
"Compte tenu de la dégradation de la situation sécuritaire, la France demande à ses ressortissants de quitter la Libye. Tous nos ressortissants sont invités à entrer au plus vite en contact avec notre ambassade à Tripoli", déclare le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué publié hier.
Les États-Unis avaient déjà évacué samedi sous escorte aérienne (trois chasseurs F-16 et un avion Osprey transportant des marines) tout le personnel diplomatique de leur ambassade en Libye.
Londres a aussi appelé les ressortissants britanniques en Libye à "partir maintenant par des moyens privés", déconseillant tout voyage dans ce pays.
Benghazi, située dans l'Est du pays, est également confrontée à ces violences entre l'armée et les groupes islamistes depuis plus de 24 heures. Au moins 38 personnes, dont une majorité de soldats, ont déjà perdu la vie et plus d'une cinquantaine ont été blessés.
Les dernières élections législatives qui ont eu lieu le 25 juin dernier sont à l'origine de ces violents combats. Selon des élus et des observateurs locaux, les libéraux auraient remporté plus de sièges que les islamistes, mais ces derniers tenteraient de regagner le pouvoir par les armes. "C'est le dernier baroud d'honneur des islamistes. Le Conseil général national (CGN, ndlr) qu'ils contrôlent va être remplacé par un Parlement plus modéré, alors ils essayent de prendre le pouvoir par la force", indique un haut-fonctionnaire sous couvert d'anonymat.
Face à la faiblesse des autorités de transition, qui ont échoué à construire une véritable armée et une police professionnelle, la Libye est à deux doigts de retomber dans la guerre civile.
Ne pouvant plus assurer la sécurité de leurs ressortissants, plusieurs pays, dont la France, mais aussi l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas ou encore le Royaume-Uni, ont enjoint ces derniers à quitter la Libye.
"Compte tenu de la dégradation de la situation sécuritaire, la France demande à ses ressortissants de quitter la Libye. Tous nos ressortissants sont invités à entrer au plus vite en contact avec notre ambassade à Tripoli", déclare le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué publié hier.
Les États-Unis avaient déjà évacué samedi sous escorte aérienne (trois chasseurs F-16 et un avion Osprey transportant des marines) tout le personnel diplomatique de leur ambassade en Libye.
Londres a aussi appelé les ressortissants britanniques en Libye à "partir maintenant par des moyens privés", déconseillant tout voyage dans ce pays.