La LDH refuse que la Fondation Bardot soit missionnée par l’État à La Réunion
Dans un communiqué, la Ligue des Droits de l’Homme rappelle son opposition au choix de la Fondation Brigitte-Bardot pour étudier la situation de l’errance animale à La Réunion. L’ancienne actrice doit être jugée en octobre prochain pour des propos racistes sur les Réunionnais.
Ecrit par zinfos974 – le lundi 27 septembre 2021 à 08H00
Le communiqué:
SAVEZ-VOUS que le 7 OCTOBRE PROCHAIN s’ouvrira le procès de BRIGITTE BARDOT devant le TRIBUNAL CORRECTIONNEL de Saint-Denis, pour injures raciales à l’encontre des Réunionnais, après avoir écrit, en qualité de présidente de la Fondation BARDOT, dans une lettre ouverte au Préfet de la Réunion en date du 18 mars 2019, en parlant des Réunionnais :
« Cette île qu’ils appellent « l’île du diable » est la seule parmi tous les départements et territoires d’outre-mer français qui continue à se conduire aussi sauvagement avec les animaux. »
« Les autochtones ont gardé leurs gênes de sauvages, mais les lois françaises sont faites pour être respectées et c’est votre fonction de les mettre en applications. »
« (…) Vous autorisez les fêtes indiennes Tamoul avec décapitations de chèvres et boucs en offrandes à leurs Dieux et dont les abats jetés à la mer attirent les requins… d’où les attaques !
Tout ça a des réminiscences de cannibalisme des siècles passés et devraient être INTERDITES. »
« (…) J’ai honte de cette île, de la sauvagerie qui y règne encore,… » « (…) une population dégénérée encore imprégnée des coutumes ancestrales, des traditions barbares qui sont leurs souches. »‘
SAVEZ-VOUS si le Gouvernement va désigner la FONDATION-BARDOT pour participer à une étude sur l’errance animale à La Réunion, alors que Madame BARDOT, qui avait écrit en qualité de Présidente de cette fondation, est poursuivie pour injure publique à caractère raciste, envers une personne ou un groupe de personnes, à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminées, délit passible d’une peine d’un an d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.
AVEZ-VOUS PRIS CONNAISSANCE de la lettre ouverte adressée par la LDH à La Réunion à Monsieur le Ministre des Outre-mer à ce sujet :
LETTRE OUVERTE AU MINISTRE DE L’OUTRE-MER
Monsieur le Ministre,
Alors que sur plainte de la LDH, Madame Brigitte BARDOT sera jugée en correctionnelle le 7 octobre prochain, pour injures raciales à l’encontre des Réunionnais, nous apprenons qu’un représentant de votre ministère aurait annoncé, lors d’une récente visioconférence, la désignation de la Fondation Brigitte-Bardot dans le cadre d’une étude sur l’errance animale à la Réunion.
Une telle décision reviendrait à cautionner les propos racistes à l’égard des Réunionnais, signés de Madame BARDOT, en qualité de présidente de cette Fondation, dans une lettre ouverte au préfet de La Réunion, en date du 18 mars 2019 : « des autochtones qui ont gardé leurs gènes de sauvages », « réminiscences de cannibalisme », « population dégénérée, encore imprégnée des coutumes ancestrales, des traditions barbares qui sont leurs souches « .
A travers vous, nous demandons solennellement au Gouvernement de renoncer à désigner la Fondation Brigitte BARDOT dans le cadre d’une décision ministérielle visant l’étude envisagée.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, en notre considération citoyenne.
Le secrétariat