Les débuts d’années sont des moments importants pour la JPA. Il faut collecter pour l’année à venir, pour permettre à des dizaines d’enfants de passer des vacances actives. En cette période de crise, la tâche s’annonce difficile mais pour Alain Didelot, le représentant local, il faut y croire.
A partir du 1er février, la JPA (Jeunesse au plein air) se met donc en quête de sous. Comme tous les ans, des timbres vont être vendus dans les écoles, collèges, lycées et sur la voie publique.
La Jeunesse au plein air est une confédération d’organisations qui partagent les mêmes valeurs et les mêmes convictions. Notamment celui que les loisirs et les vacances constituent des temps essentiels dans le développement de l’enfant.
A La Réunion, trois enfants sur dix ne partent pas en vacances, la plupart du temps pour des raisons financières.
La JPA essaie donc de récolter de l’argent pour adresser des bourses de vacances à certains enfants. Par exemple, les bourses peuvent permettre de participer au camp ado qui se tient actuellement au centre Jacques Tessier : un séjour de quatre jours où de nombreuses découvertes sportives et culturelles, des activités ludiques, mais aussi les repas, le couchage et le reste de l’organisation sont proposés pour 45 euros.
Les associations, les comités d’entreprise et les municipalités sont les principaux acteurs de ces offres de vacances et la JPA s’attache à les sensibiliser chaque année, notamment à l’occasion d’une « journée éducative et de loisirs ». « Nous essayons notamment de convaincre les élus de l’intérêt des vacances individuelles ou collectives pour la cohésion sociale« , explique Alain Didelot, coordinateur de la JPA Réunion, qui espère que son message passera…