Alain Juppé n’a pas manqué également d’exprimer l’admiration de la France à i[« ce grand mouvement vers la liberté, la démocratie et les droits de l’Homme qui s’est déroulé sans violence majeure »]i, admettant les difficultés qui attendent la Tunisie pendant cette phase transitoire.
Hormis le soutien financier, la visite du chef de la diplomatie française en Tunisie vise à améliorer les relations avec l’ancien protectorat de la France mis à mal par la gaffe de Michèle Alliot-Marie qui a proposé en pleine révolution contre la dictature, le savoir-faire français en matière de répression.
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La Tunisie après la Côte d’Ivoire
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i[« Entre nous il y a une telle intimité pour des raisons historiques, économiques et humaines »]i, a-t-il déclaré, en rappelant que i[« la France accueille une importante communauté tunisienne qui compte environ 500.000 personnes »]i.
Cette visite, placée sous le signe de l’écoute de la société civile tunisienne et des acteurs de la transition démocratique, a été l’occasion pour Alain Juppé d’assurer ses interlocuteurs de l’engagement aux côtés de la Tunisie de la France comme de ses partenaires de l’Union Européenne.
Il y a une semaine, le gouvernement français promettait une enveloppe du même ordre (soit 400 millions d’euros) à la Côte d’Ivoire.
i[« L’avenir des relations tuniso-françaises est excellent. J’en suis encore plus convaincu après mon séjour à Tunis »]i, a ajouté le ministre avant de préciser que tout sera mis en œuvre pour renforcer les liens entre les deux pays et aider la Tunisie sur les plans économique et culturel.