

Le porte-parole du ministère a déclaré, en réponse à cette annonce, que "cette autorisation ne concernait que la commercialisation du maïs et non sa mise en culture. En aucun cas ces variétés ne pourront être cultivées en France". Cette autorisation sera valable pour une durée de dix ans. Le ministère ne fait que suivre la décision du Conseil d'Etat qui a "imposé en 2009, cette réinscription" du maïs transgénique.
Des "semences dangereuses"
A l'opposé, l'expert en OGM de Greenpeace, Arnaud Apoteker, déclare que cette commercialisation est une "démonstration de force du lobby agro-industriel" et entend par là que les entreprises françaises vont "pouvoir vendre ailleurs des semences dont on considère, avec la clause de sauvegarde, qu'elles sont trop dangereuses pour être cultivées en France".
L'une de ces variété est le maïs T25 qui est reconnu, par les organismes anti-OGM comme un maïs contenant des herbicides toxiques ainsi que du "glufosinate d'ammonium", substance interdite par l'Union Européenne pour cette céréale, qui sera en outre complètement interdite d'utilisation d'ici 2017.