
Quatre jours après avoir présenté les difficultés des artisans, des commerçants et des travailleurs indépendants, la Fedaction Réunion s'est adressée directement à Nicolas Sarkozy. Composée de 46 associations de commerçants et de syndicats, la fédération d'Ibrahim Patel a détaillé l'ensemble des mesures qui doivent être prises pour contrer les conséquences de la crise économique. (Voir article "'L'heure est grave' selon la Fedaction Réunion.
Pour le président de la Fedaction, les effets néfastes de la crise financière ont désormais des retombées importantes à l'échelle locale. Après avoir constaté chez ses adhérents une "baisse significative de la clientèle par suite d'une chute de leur pouvoir d'achat (et) des difficultés à honorer les dettes sociales", Ibrahim Patel estime que le conflit social tel qu'il s'est produit en Guadeloupe mettrait les entreprises locales en grandes difficultés financières s'il se produisait à l'identique dans l'île. Estimant aussi que la "solidarité doit jouer au sein de toute la population réunionnaise", Ibrahim Patel souligne que l'Etat doit rapidement mettre en place plusieurs mesures d'accompagnement.
Premièrement, c'est la mise en place d'une prime de 150 € qui a été avancée : "Nous proposons afin de doper nos ventes, la mise en place d'une prime exceptionnelle mensuelle d'un montant de 150 euros pour les salariés du SMIC et en dessous (...), qui représentent environ 80.000 salariés, et ce, jusqu'à la fin du mois de juin 2010, période où celle-ci serait renouvelée ou non en fonction d'une analyse de la situation économique et financière".
Par ailleurs, la Fédaction souhaite aussi que le département devienne, dans sa globalité, une Zone franche globale (ZFG). Inaugurée en 2006, la zone franche urbaine de l'Est (ZFU) a permis de créer à peu près 700 emplois. Cependant, pour la Fedaction, ce dispositif doit englober tous les secteurs et positionner "tout le monde de la vie économique (...) sur le même pied d'égalité. (...). L'exclusion du petit commerce de cette zone franche globale serait mal perçue par nos ressortissants d'une part, et d'autre part ces derniers ne comprendraient pas l'attitude de l'Etat qui est pour eux le garant de l'équité". Actuellement les secteurs concernés sont les NTIC, l'agroalimentaire, le développement durable et le tourisme.
Enfin, pour Ibrahim Patel, il est nécessaire que la Fedaction soit impliquée dans les groupes de négociations de la vie politique de l'île au même titre que le MEDEF et la CGPME (Confédération générale des petites et moyennes entreprises)...
Pour le président de la Fedaction, les effets néfastes de la crise financière ont désormais des retombées importantes à l'échelle locale. Après avoir constaté chez ses adhérents une "baisse significative de la clientèle par suite d'une chute de leur pouvoir d'achat (et) des difficultés à honorer les dettes sociales", Ibrahim Patel estime que le conflit social tel qu'il s'est produit en Guadeloupe mettrait les entreprises locales en grandes difficultés financières s'il se produisait à l'identique dans l'île. Estimant aussi que la "solidarité doit jouer au sein de toute la population réunionnaise", Ibrahim Patel souligne que l'Etat doit rapidement mettre en place plusieurs mesures d'accompagnement.
Premièrement, c'est la mise en place d'une prime de 150 € qui a été avancée : "Nous proposons afin de doper nos ventes, la mise en place d'une prime exceptionnelle mensuelle d'un montant de 150 euros pour les salariés du SMIC et en dessous (...), qui représentent environ 80.000 salariés, et ce, jusqu'à la fin du mois de juin 2010, période où celle-ci serait renouvelée ou non en fonction d'une analyse de la situation économique et financière".
Par ailleurs, la Fédaction souhaite aussi que le département devienne, dans sa globalité, une Zone franche globale (ZFG). Inaugurée en 2006, la zone franche urbaine de l'Est (ZFU) a permis de créer à peu près 700 emplois. Cependant, pour la Fedaction, ce dispositif doit englober tous les secteurs et positionner "tout le monde de la vie économique (...) sur le même pied d'égalité. (...). L'exclusion du petit commerce de cette zone franche globale serait mal perçue par nos ressortissants d'une part, et d'autre part ces derniers ne comprendraient pas l'attitude de l'Etat qui est pour eux le garant de l'équité". Actuellement les secteurs concernés sont les NTIC, l'agroalimentaire, le développement durable et le tourisme.
Enfin, pour Ibrahim Patel, il est nécessaire que la Fedaction soit impliquée dans les groupes de négociations de la vie politique de l'île au même titre que le MEDEF et la CGPME (Confédération générale des petites et moyennes entreprises)...