Madame Ramassamy vient une nouvelle fois de s’illustrer par une prise de position pour le moins stupéfiante, complètement à contre-courant des données scientifiques et médicales établies par des organismes universellement reconnus comme l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Après avoir été l’une des rares élus du département à condamner l’augmentation du tabac, dont le bien-fondé est pourtant établi par toutes les instances scientifiques et politiques, voici que celle-ci s’illustre à nouveau en s’opposant à l’amendement qui remet enfin en cause la fiscalité spécifique des spiritueux locaux vendus sur place. Rappelons que cette fiscalité, réservée à l’outre-mer, nous permet d’avoir le triste "privilège" d’avoir le prix de l’alcool le plus bas du territoire national et la diffusion massive d’alcools forts à très bas prix.
La Réunion est, ne l’oublions pas, la deuxième région la plus concernée par la mortalité liée à l’alcool avec 450 décès annuels, soit 10 % des décès. N’en déplaise à Madame Ramassamy, il existe un lien indéniable, médicalement bien établi entre l’alcool à bas prix et l’abus d’alcool, la criminalité, l’accidentologie liée à l’alcool.
La Fédération Régionale d’Addictologie de la Réunion (FRAR) condamne fermement une position contraire aux données scientifiques et qui va surtout à l’encontre des intérêts de la santé de la population réunionnaise. Elle invite instamment les journalistes d’investigation à enquêter sur les liens d’intérêt qui pourraient exister entre Madame Ramassamy et les lobbies de l’alcool et du tabac. Les déclarations de Madame Ramassamy semblant, dans le cas présent, être dictées par la CIRT-DOM (Conseil Interprofessionnel du Rhum Traditionnel des Départements d'Outre-Mer).
Il est intéressant de signaler que Nadia Ramassamy est la seule députée réunionnaise à n’avoir donné aucune suite à l’invitation à participer à la première Journée Sans Alcool et Marche Blanche en l’honneur de toutes les victimes de l’alcool le 6 octobre dernier à Saint-Denis. Une absence très lourde de sens pour celle qui avait été invitée en tant que députée, mais aussi en tant que médecin.
Après avoir été l’une des rares élus du département à condamner l’augmentation du tabac, dont le bien-fondé est pourtant établi par toutes les instances scientifiques et politiques, voici que celle-ci s’illustre à nouveau en s’opposant à l’amendement qui remet enfin en cause la fiscalité spécifique des spiritueux locaux vendus sur place. Rappelons que cette fiscalité, réservée à l’outre-mer, nous permet d’avoir le triste "privilège" d’avoir le prix de l’alcool le plus bas du territoire national et la diffusion massive d’alcools forts à très bas prix.
La Réunion est, ne l’oublions pas, la deuxième région la plus concernée par la mortalité liée à l’alcool avec 450 décès annuels, soit 10 % des décès. N’en déplaise à Madame Ramassamy, il existe un lien indéniable, médicalement bien établi entre l’alcool à bas prix et l’abus d’alcool, la criminalité, l’accidentologie liée à l’alcool.
La Fédération Régionale d’Addictologie de la Réunion (FRAR) condamne fermement une position contraire aux données scientifiques et qui va surtout à l’encontre des intérêts de la santé de la population réunionnaise. Elle invite instamment les journalistes d’investigation à enquêter sur les liens d’intérêt qui pourraient exister entre Madame Ramassamy et les lobbies de l’alcool et du tabac. Les déclarations de Madame Ramassamy semblant, dans le cas présent, être dictées par la CIRT-DOM (Conseil Interprofessionnel du Rhum Traditionnel des Départements d'Outre-Mer).
Il est intéressant de signaler que Nadia Ramassamy est la seule députée réunionnaise à n’avoir donné aucune suite à l’invitation à participer à la première Journée Sans Alcool et Marche Blanche en l’honneur de toutes les victimes de l’alcool le 6 octobre dernier à Saint-Denis. Une absence très lourde de sens pour celle qui avait été invitée en tant que députée, mais aussi en tant que médecin.