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La FFF poursuivie pour harcèlement moral et licenciement abusif

Nous avons reçu ce courrier de la part du comité de soutien à Laurence Dabrainville, une ancienne salariée de la Fédération française de football en litige avec son ancien employeur, et qui vit maintenant à la Réunion. Pierrot Dupuy

Ecrit par zinfos974 – le mardi 26 mai 2009 à 11H23

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La Fédération Française de Football (FFF) poursuivie pour harcèlement moral, licenciement abusif, dissimulation de travail et retenue abusive de salaire ayant entraîné une précarité à l’encontre d’une de ses ex-salariées, devra répondre de ses actes devant la Cour d’Appel de Paris le 02 juin 2009 à 13h, a-t-on appris de source judiciaire.

C’est en 2006 qu’une salariée de la FFF, Melle Laurence DABRAINVILLE, 40 ans, responsable du  développement du football féminin en France et de l’organisation des matches féminins internationaux durant 5 ans à la Direction Technique Nationale sous l’ère Escalettes-Jacquet-Domenech est obligée de déposer un recours auprès du Conseil de Prud’hommes de Paris. En effet, le Président de la FFF, Jean-Pierre ESCALETTES lui-même décide de manière arbitraire, de supprimer le poste de travail de Melle Laurence Dabrainville et la licencie de manière peu scrupuleuse pour motif économique ! sans lui verser ses salaires et les indemnités auxquelles elle peut prétendre au regard du droit social. Un véritable abus de pouvoir.
Résultat : Melle Laurence DABRAINVILLE se retrouve précaire en 24h, ne perçoit aucun salaire durant 6 mois, alors que ses factures impayées s’accumulent, qu’elle ne peut plus assouvir ses besoins primaires (manger…), l’entraînant au fur et à mesure dans la spirale infernale et négative de la précarité. En 2007, elle perd son logement et se retrouve dans la rue comme Sans Domicile Fixe.

Pendant ce temps, la procédure suit son cours : la FFF est condamnée (mais ne verse toujours pas les sommes dues à Melle DABRAINVILLE depuis le premier jour de son départ) par le Conseil De Prud’hommes de Paris en septembre 2007 pour licenciement abusif : le motif économique était dépourvu de cause réelle et sérieuse au regard tant de « la faiblesse de l’argumentation concernant la réalité du motif économique que de l’insignifiance de l’effort de reclassement »). Par ailleurs, le Conseil de Prud’hommes a estimé qu’en procédant à une retenue abusive sur le solde de tout compte de Melle Laurence DABRAINVILLE, la FFF « la placer délibérément dans une situation économique précaire…qui lui a nécessairement causé un trouble d’existence et un préjudice qu’il appartient à la FFF de réparer ».

Depuis 2006, le statut de Melle Dabrainville a empiré : elle ne peut toujours pas subvenir à ses besoins primaires et vit dans la rue ou est hébergée. Bénéficiaire de l’Allocation de Solidarité Spécifique (411 euros par mois), elle vient de contracter une maladie grave du fait de sa précarité dans laquelle la FFF l’a volontairement plongée et l’y maintient depuis plus de trois longues années…

A l’heure où la FFF se targue d’avoir un « budget de 200 millions d’euros », dont une ligne budgétaire pour « provision pour litige de plus de 2 millions d’euros », comment de tels agissements sont-ils possibles ? Comment la FFF peut-elle répondre de ses actes ? Quel(s) pouvoir(s) a et/ou s’octroie son Président pour décider de l’avenir d’une femme et lui détruire sa vie et sa santé sans aucun respect ? Est-ce de l’abus de pouvoir ? Qui est-elle cette fédération pour faire subir des conséquences graves sur une personne ? Qui est son Président ? Comment ne pas considérer que de tels agissements engendrent de la violence ? Que pensent les passionnés de football des actes commis par la FFF à l’égard de Melle Laurence DABRAINVILLE.
Au même moment, la FFF s’enorgueillit de posséder une fondation « Respect et Tolérance » ou prétend « avoir une éthique et appliquer les règlements » (cf JP Escalettes au sujet de l’affaire Barthez – 17 avril 2006 dans télé-foot !).
Que de belles paroles et que d’actes contradictoires ?! Toutes celles que Melle Laurence DABRAINVILLE constatent depuis 4 ans et sur lesquelles elle interroge chacun de nous et la justice qui évoquera, à nouveau, cette affaire lors de l’audience de la Cour d’Appel de Paris le 02 juin prochain. Melle Laurence DABRAINVILLE, dont les intérêts seront défendus par Me F. Lepany, du barreau de Paris. Connaîtra-t-elle alors le(s) responsable(s) des actes directs ou indirects commis par la FFF et qui ont (eu) des conséquences terribles et graves sur sa personne ?

 

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