Revenir à la rubrique : Economie

La FDSEA interpellera Marie-Luce Penchard

La FDSEA est montée au créneau ce vendredi sur un certain nombre de sujets d'actualité. De retour de Paris où il a assisté à l'annonce des mesures dédiées à l'agriculture par le président de la République, le président du syndicat Frédéric Vienne a tenu à s'exprimer sur le sujet mais également sur la prime bagasse ou les retards pris dans la campagne sucrière.

Ecrit par Ludovic Robert – le samedi 14 novembre 2009 à 14H00

Frédéric Vienne le sait, la secrétaire d’Etat à l’Outre-mer Marie-Luce Penchard se déplacera dans le département le 23 novembre prochain.

A cette occasion, le président de la FDSEA interpellera la secrétaire d’Etat sur la mise à disposition d’une enveloppe de 40 millions d’euros dès 2010 en direction des agriculteurs. Problème, cette enveloppe n’est dédiée qu’aux agriculteurs appartenant à une filière organisée selon les annonces relatives au Programme d’options spécifiques à l’élargissement et à l’insularité des DOM (POSEI-DOM). Pourtant, nombreux sont ceux à ne pas appartenir à un groupement.

« L’ensemble des agriculteurs qui font de la diversification ne sont pas tous en filière organisée, par exemple les maraichers qui vendent sur les marchés forains sont exclus. Sur les 3300 producteurs, nous pouvons estimer que seulement 400 sont en groupement » explique Frédéric Vienne.

« Un traitement plus équitable de la part des usiniers…« 

Les retards accumulés dans le cadre de la campagne sucrière 2009 ont également fait l’objet de revendications, à l’image de la CGPER en début de semaine. En effet, plusieurs secteurs tels que Ravine Glissante, Pente Sassy, Beaufond ou Tamarin, souffrent d’un retard conséquent lié à de multiples contretemps.

En réponse, la FDSEA « demande un traitement plus équitable de la part des usiniers. (…). Nous demandons que les quotas pour les agriculteurs qui coupent manuellement soit renforcés puisque les conditions de travail sont de plus en plus difficiles« .

Les positions du syndicat sur la prime bagasse n’ont pas bougé. Les membres de la fédération estimant que les 14,80 euros sont « déjà acquis par les planteurs« . Pour autant, des négociations sont en cours et c’est la commission paritaire de la canne et du sucre qui devrait avoir le dernier mot sur la part réclamée par les usiniers.

Quant au Plan d’urgence nationale sur l’agriculture, étendu à la Réunion après les mouvements du 16 octobre 2009, il devrait être l’objet d’une réunion le 20 novembre prochain à la Direction de l’agriculture et des forêts (DAF).

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Dérogation pour les produits de construction : « Une victoire écologique et sociale » pour Gaillard et Ratenon

Dans un communiqué, les députés Jean Hugues Ratenon et Perceval Gaillard saluent la décision du Parlement européen d’autoriser La Réunion et les autres territoires ultramarins à importer des produits de construction de pays tiers sans marquage CE. Une mesure permettant de réduire les coûts pour les entreprises et les consommateurs, tout en réduisant l’impact écologique associé au transport.

La CRC épingle la SAPHIR sur la gestion durable de l’eau

La Chambre régionale des comptes de La Réunion a publié son rapport d’observations définitives sur la société d’aménagement des périmètres hydroagricoles de La Réunion (SAPHIR), après son premier contrôle initié en février 2023. Le rapport, qui a finalisé ses observations en octobre 2023, critique les pratiques actuelles de SAPHIR, soulignant sa dépendance financière aux ventes d’eau et ses modalités d’action qui ne s’inscrivent pas pleinement dans une gestion durable de l’eau.

Henri Nijdam : “Le Quotidien ne sera pas un journal low-cost”

Propriétaires depuis ce mercredi à minuit du Quotidien, Henri Nijdam et Jean-Jacques Dijoux ont livré quelques éléments sur le futur du journal. Aux lecteurs, les nouveaux hommes forts de ce pilier de la presse locale assurent que Le Quotidien nouvelle formule sera de qualité.