"Ce classement, je le prends plus comme un concept d’émancipation féminine. Ce milieu est très masculin et se féminise difficilement", affirme D-Lisha, DJette en course pour intégrer le top 100 mondial des meilleurs mondiaux. "Je n’ai pas la prétention d’arriver dans le top 100, je suis plus dans l’optique de montrer qu’en étant femme, on peut mixer, animer une soirée et qu’il y a une vraie connaissance musicale chez les femmes", proclame-t-elle.
Le milieu du mix n’est pas une voie facile pour les femmes à La Réunion. Si D-Lisha n’est pas la seule femme à jouer des platines sur l’île, elle est par contre la seule à officier régulièrement dans les boîtes de nuit locales depuis octobre 2019. "D’autres filles font du DJing à La Réunion, mais elles font essentiellement de l’électro ou du lounge", indique la Bénédictine. Son style plus généraliste, ou "open format", lui a ouvert plus de portes dans l’île. "J’arrive à voguer sur tous les styles musicaux", indique la jeune femme, même si elle confesse préférer l’Afrobeat et le moonbathon.
Le plus impressionnant, c’est la vitesse avec laquelle D-Lisha a percé. Après une formation auprès de DJ Warren débutée en 2018, la voilà fin prête à faire bouger les dancefloor en 2019. Une reconnaissance qui paraît fulgurante, mais qui cache des années de travail dans le monde de la musique.
Enfant, D-Lisha espérait déjà intégrer une école de DJ. Un rêve auquel ses parents n’ont pas adhéré, estimant que ce n’était pas un métier "pour les filles". Elle n’abandonnera pas pour autant la musique et poursuivra sa formation de chanteuse. Elle participe à de nombreux radio-crochets sur l’île et sera finaliste de la saison deux de Runstar. Elle sera également chanteuse dans un orchestre de bal durant 4 ans.
En 2012, D-Lisha débute un projet d’album. Trois singles en sortiront, mais malheureusement pour elle, les radios locales n’ont pas accroché. "On n’a pas eu le retour espéré. Mon style plutôt RnB n’était pas dans la tendance actuelle. Les gens ont adhéré, mais les radios et médias locaux n’ont pas suivi", regrette la DJette. Elle et son équipe tenteront d’aller faire la promotion de ses morceaux en métropole. "On voulait faire avancer le projet avec les moyens du bord. On n’avait pas les ficelles, mais tout le monde a appris", affirme-t-elle avant d’ajouter que l’expérience humaine et professionnelle en valait largement le coup.
Durant le confinement, la DJette a pu exporter son talent sur la page Facebook DJ confiné où une quarantaine d’artistes se sont relayés pour faire vivre des soirées musicales au travers des réseaux sociaux. Malgré tout, la situation actuelle l’inquiète, car "le milieu de la nuit est en grande difficulté. Il y a énormément de métiers dans la culture et l’événementiel qui souffre. J’espère que la population sera prête à les aider".
Pour la suite, D-Lisha travaille sur d’autres projets musicaux à côté. En attendant, vous pouvez toujours aller voter pour elle sur ce lien. Si elle n’attend personnellement rien de ce concours, la DJette souhaite juste que les mélomanes puissent découvrir le talent de ses consoeurs.
Le milieu du mix n’est pas une voie facile pour les femmes à La Réunion. Si D-Lisha n’est pas la seule femme à jouer des platines sur l’île, elle est par contre la seule à officier régulièrement dans les boîtes de nuit locales depuis octobre 2019. "D’autres filles font du DJing à La Réunion, mais elles font essentiellement de l’électro ou du lounge", indique la Bénédictine. Son style plus généraliste, ou "open format", lui a ouvert plus de portes dans l’île. "J’arrive à voguer sur tous les styles musicaux", indique la jeune femme, même si elle confesse préférer l’Afrobeat et le moonbathon.
Le plus impressionnant, c’est la vitesse avec laquelle D-Lisha a percé. Après une formation auprès de DJ Warren débutée en 2018, la voilà fin prête à faire bouger les dancefloor en 2019. Une reconnaissance qui paraît fulgurante, mais qui cache des années de travail dans le monde de la musique.
Enfant, D-Lisha espérait déjà intégrer une école de DJ. Un rêve auquel ses parents n’ont pas adhéré, estimant que ce n’était pas un métier "pour les filles". Elle n’abandonnera pas pour autant la musique et poursuivra sa formation de chanteuse. Elle participe à de nombreux radio-crochets sur l’île et sera finaliste de la saison deux de Runstar. Elle sera également chanteuse dans un orchestre de bal durant 4 ans.
En 2012, D-Lisha débute un projet d’album. Trois singles en sortiront, mais malheureusement pour elle, les radios locales n’ont pas accroché. "On n’a pas eu le retour espéré. Mon style plutôt RnB n’était pas dans la tendance actuelle. Les gens ont adhéré, mais les radios et médias locaux n’ont pas suivi", regrette la DJette. Elle et son équipe tenteront d’aller faire la promotion de ses morceaux en métropole. "On voulait faire avancer le projet avec les moyens du bord. On n’avait pas les ficelles, mais tout le monde a appris", affirme-t-elle avant d’ajouter que l’expérience humaine et professionnelle en valait largement le coup.
Durant le confinement, la DJette a pu exporter son talent sur la page Facebook DJ confiné où une quarantaine d’artistes se sont relayés pour faire vivre des soirées musicales au travers des réseaux sociaux. Malgré tout, la situation actuelle l’inquiète, car "le milieu de la nuit est en grande difficulté. Il y a énormément de métiers dans la culture et l’événementiel qui souffre. J’espère que la population sera prête à les aider".
Pour la suite, D-Lisha travaille sur d’autres projets musicaux à côté. En attendant, vous pouvez toujours aller voter pour elle sur ce lien. Si elle n’attend personnellement rien de ce concours, la DJette souhaite juste que les mélomanes puissent découvrir le talent de ses consoeurs.