
Le TCO rejoint d'autres interco' de l'île sur le développement touristique
"En juin, la décision de création d'un office de tourisme intercommunal sera actée". Jean-Claude Melin, vice-président du TCO en charge du tourisme, voit aboutir un projet qui a pris forme dès 2008 à travers une "réflexion au sein du TCO". Une étude de faisabilité et de conformité juridique avait suivi l'année d'après.
Le statut choisi pour l'OTI Ouest ne diffère pas de celui de la Cirest par exemple. C'est donc sans surprise vers un statut juridique d'Etablissement Public à Caractère industriel et commercial que se tournera le TCO. Dix élus siègeront dans son futur conseil d'administration, soit deux représentants par commune, son titulaire et un suppléant.
Les clauses de compétences adjugées aux intercommunalités françaises "n'identifient pas clairement de compétence obligatoire en matière de tourisme mais la compétence du développement économique y est mentionnée", poursuit l'élu. C'est donc en y appliquant cette lecture favorable que la communauté de communes de l'Ouest emboîtera le pas à d'autres structures locales.
La Cinor possède son OTI du "Beau pays", et ses deux antennes : celle de Sainte-Suzanne, près du phare de Bel-Air, et à Saint-Denis dans la Maison Carrère. La Cirest a enclenché son mouvement dans la foulée, en novembre 2009, via ce "nouvel outil qui va permettre la mise en œuvre de projets d’ensemble cohérents pour le développement touristique de l’Est”, expliquait à l'époque son président, Philippe Leconstant. Autre intercommunalité : "Destination Sud Réunion" est l'office de tourisme de la communauté d'agglomération de la CIVIS. Enfin, la CASUD (Entre-Deux, Saint-Joseph, Saint-Philippe, le Tampon) a une compétence partagée avec les communes en matière de tourisme.
"Etre beaucoup plus performant sur la région Ouest"
Devant le développement de ces coopérations partout ailleurs dans l'île, la région Ouest ne pouvait rester fractionnée via ces offices communaux. "L'Ouest offre environ 50% des capacités d'hébergement touristique de toute l'île", explique Jean-Claude Melin qui, sans évoquer la suppression pure et simple des offices communaux, parle aujourd'hui d'"utilisation des moyens humains et des compétences de chacune des structures existantes".
"Il s'agit d'être beaucoup plus performant sur la région au vu des atouts touristiques de nos communes de l'Ouest", poursuit le vice-président du TCO. Le calendrier est dégagé jusqu'à juin. "D'ici fin mars, chacune des cinq communes du TCO devra se prononcer lors de sa prochaine délibération municipale", précise-t-il. L'adhésion au projet ne fait pas de doute au vu des travaux préparatoires et du conseil communautaire du 25 février dernier qui a fait évoluer le statut de l'instance. Un arrêté préfectoral devra entériner ce choix communautaire d'ici juin.
Le statut choisi pour l'OTI Ouest ne diffère pas de celui de la Cirest par exemple. C'est donc sans surprise vers un statut juridique d'Etablissement Public à Caractère industriel et commercial que se tournera le TCO. Dix élus siègeront dans son futur conseil d'administration, soit deux représentants par commune, son titulaire et un suppléant.
Les clauses de compétences adjugées aux intercommunalités françaises "n'identifient pas clairement de compétence obligatoire en matière de tourisme mais la compétence du développement économique y est mentionnée", poursuit l'élu. C'est donc en y appliquant cette lecture favorable que la communauté de communes de l'Ouest emboîtera le pas à d'autres structures locales.
La Cinor possède son OTI du "Beau pays", et ses deux antennes : celle de Sainte-Suzanne, près du phare de Bel-Air, et à Saint-Denis dans la Maison Carrère. La Cirest a enclenché son mouvement dans la foulée, en novembre 2009, via ce "nouvel outil qui va permettre la mise en œuvre de projets d’ensemble cohérents pour le développement touristique de l’Est”, expliquait à l'époque son président, Philippe Leconstant. Autre intercommunalité : "Destination Sud Réunion" est l'office de tourisme de la communauté d'agglomération de la CIVIS. Enfin, la CASUD (Entre-Deux, Saint-Joseph, Saint-Philippe, le Tampon) a une compétence partagée avec les communes en matière de tourisme.
"Etre beaucoup plus performant sur la région Ouest"
Devant le développement de ces coopérations partout ailleurs dans l'île, la région Ouest ne pouvait rester fractionnée via ces offices communaux. "L'Ouest offre environ 50% des capacités d'hébergement touristique de toute l'île", explique Jean-Claude Melin qui, sans évoquer la suppression pure et simple des offices communaux, parle aujourd'hui d'"utilisation des moyens humains et des compétences de chacune des structures existantes".
"Il s'agit d'être beaucoup plus performant sur la région au vu des atouts touristiques de nos communes de l'Ouest", poursuit le vice-président du TCO. Le calendrier est dégagé jusqu'à juin. "D'ici fin mars, chacune des cinq communes du TCO devra se prononcer lors de sa prochaine délibération municipale", précise-t-il. L'adhésion au projet ne fait pas de doute au vu des travaux préparatoires et du conseil communautaire du 25 février dernier qui a fait évoluer le statut de l'instance. Un arrêté préfectoral devra entériner ce choix communautaire d'ici juin.