Avant l'étude des dossiers à l'ordre du jour, le président de la Cirest, Patrice Selly, est revenu sur la réunion qui s'est tenue hier entre les présidents des 5 EPCI du territoire (Casud, Cinor, Cirest, Civis et TCO) pour aborder la problématique des déchets.
Une réunion durant laquelle des discussions ont été engagées entre le SYDNE et Ileva (les deux syndicats mixtes de traitement des déchets dont sont membres la Cinor et la Cirest pour le premier et la Civis et le TCO pour le second) pour la création d'une unité de valorisation énergétique (UVE) unique à Pierrefonds. Celle ci servira notamment à produire des combustibles solides de récupération (CSR).
Présent à cette réunion vendredi, Patrice Selly a pu constater "de manière confortable et heureuse" la représentation de la Cinor par un de ses membres, Jacques Lowinsky, "alors que les élus de Saint-Denis et de Sainte-Suzanne ne participent plus aux réunions du SYDNE" ("Les élus de la Cinor boycottent le conseil du SYDNE"). En effet, ils n'avaient que peu apprécié le coup de maître de l'intercommunalité de l'Est, qui s'était emparée à la surprise générale de la présidence du syndicat mixte face à son homologue du Nord.
"Ce que je demande, c'est que ces élus là participent aussi aux discussions qui ont lieu au SYDNE, qui rassemble la Cinor et la Cirest, pour qu'ensemble, nous puissions définir les modalités de cette future mutualisation avec nos partenaires des autres intercommunalités", clame Patrice Selly.
Des débats au cours duquel les élus ont validé une motion contre l'augmentation programmée de la Taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) décidée par le gouvernement et votée par le Parlement. Ils demandent, "au vu de la situation sociale particulière" du département, d'exonérer de cette augmentation de la TGAP les déchets ménagers de La Réunion actuellement enfouis "dans l'attente de solutions de valorisation", comme en Guyane ou à Mayotte.
L'OTI Est sur la sellette
Le futur de l'Office de tourisme intercommunal (OTI) Est a également été abordée dans cette séance. Une structure qui emploie une trentaine de personnes et dotée de 1,5 million d'euros de subventions (Cirest-Etat-Région) sur les 1,6 million d'euros de ses ressources disponibles sur le dernier exercice budgétaire. Pour Patrice Selly, l'action de l'OTI "n'est pas à la hauteur des financements" qui lui sont octroyés. "L'objectif est que l'argent public soit utilisé de la meilleure manière. C'est cette vigilance là que nous avons demandé" poursuit-il.
Dans la motion présentée sur le devenir de l'OTI et sur la politique touristique de la Cirest, il est notamment reproché à l'OTI un "sureffectif", des fonctions "redondantes" ou encore une stratégie d'accueil et d'information "décalée". Souhaitant arrêter une stratégie nouvelle en matière de tourisme "dès 2021", la Cirest a envoyé le 23 octobre dernier une lettre de cadrage à la direction de l'OTI. Dans cette lettre, elle lui demande de "prendre toutes les mesures de gestion indispensables afin de préserver l'intérêt de l'intercommunalité" et de lui transmettre "la liste des charges et du montant qui lui est rattaché, que vous avez évité à l'OTI entre la période du confinement jusqu'en septembre".
Mais d'ores et déjà, l'intercommunalité demande à ce que le comité de direction de l'OTI "soit installé sans attendre le rendu de l'audit général", mais également que le futur président de la structure "exige de son directeur une implication dans le dialogue et le respect des attentes et consignes de la Cirest".
Une réunion durant laquelle des discussions ont été engagées entre le SYDNE et Ileva (les deux syndicats mixtes de traitement des déchets dont sont membres la Cinor et la Cirest pour le premier et la Civis et le TCO pour le second) pour la création d'une unité de valorisation énergétique (UVE) unique à Pierrefonds. Celle ci servira notamment à produire des combustibles solides de récupération (CSR).
Gestion des déchets: une seule et unique UVE dans l'île en discussion
Présent à cette réunion vendredi, Patrice Selly a pu constater "de manière confortable et heureuse" la représentation de la Cinor par un de ses membres, Jacques Lowinsky, "alors que les élus de Saint-Denis et de Sainte-Suzanne ne participent plus aux réunions du SYDNE" ("Les élus de la Cinor boycottent le conseil du SYDNE"). En effet, ils n'avaient que peu apprécié le coup de maître de l'intercommunalité de l'Est, qui s'était emparée à la surprise générale de la présidence du syndicat mixte face à son homologue du Nord.
"Ce que je demande, c'est que ces élus là participent aussi aux discussions qui ont lieu au SYDNE, qui rassemble la Cinor et la Cirest, pour qu'ensemble, nous puissions définir les modalités de cette future mutualisation avec nos partenaires des autres intercommunalités", clame Patrice Selly.
Des débats au cours duquel les élus ont validé une motion contre l'augmentation programmée de la Taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) décidée par le gouvernement et votée par le Parlement. Ils demandent, "au vu de la situation sociale particulière" du département, d'exonérer de cette augmentation de la TGAP les déchets ménagers de La Réunion actuellement enfouis "dans l'attente de solutions de valorisation", comme en Guyane ou à Mayotte.
L'OTI Est sur la sellette
Le futur de l'Office de tourisme intercommunal (OTI) Est a également été abordée dans cette séance. Une structure qui emploie une trentaine de personnes et dotée de 1,5 million d'euros de subventions (Cirest-Etat-Région) sur les 1,6 million d'euros de ses ressources disponibles sur le dernier exercice budgétaire. Pour Patrice Selly, l'action de l'OTI "n'est pas à la hauteur des financements" qui lui sont octroyés. "L'objectif est que l'argent public soit utilisé de la meilleure manière. C'est cette vigilance là que nous avons demandé" poursuit-il.
Dans la motion présentée sur le devenir de l'OTI et sur la politique touristique de la Cirest, il est notamment reproché à l'OTI un "sureffectif", des fonctions "redondantes" ou encore une stratégie d'accueil et d'information "décalée". Souhaitant arrêter une stratégie nouvelle en matière de tourisme "dès 2021", la Cirest a envoyé le 23 octobre dernier une lettre de cadrage à la direction de l'OTI. Dans cette lettre, elle lui demande de "prendre toutes les mesures de gestion indispensables afin de préserver l'intérêt de l'intercommunalité" et de lui transmettre "la liste des charges et du montant qui lui est rattaché, que vous avez évité à l'OTI entre la période du confinement jusqu'en septembre".
Mais d'ores et déjà, l'intercommunalité demande à ce que le comité de direction de l'OTI "soit installé sans attendre le rendu de l'audit général", mais également que le futur président de la structure "exige de son directeur une implication dans le dialogue et le respect des attentes et consignes de la Cirest".