« Je souhaite que nous mettions en place les outils pour que les communes puissent produire suffisamment de logements pour loger les familles ». Face à la problématique du logement, la présidente de la CINOR compte soumettre aux parties prenantes dans la construction des logements sociaux une politique d’aménagement qui soit en cohérence avec les conditions climatiques de l’île.
Devant une jeunesse qui ne trouve pas sa place dans la société, Ericka Bareight fera en sorte que les collectivités accueillent de jeunes stagiaires. Elle mettra en place la clause d’insertion dans les marchés publics.
Face aux problèmes des déchets, la CINOR veut limiter tant que possible l’entassement des ordures à la déchèterie. D’ailleurs, la présidente dit être face à un dilemme et mettra tout en œuvre pour que les déchets soient traités, triés et recyclés. « Certes, il nous faut trouver de la place pour déposer nos déchets. C’est un problème qui s’aggrave au quotidien. Nous avons repéré deux sites de 28 hectares chacun pour accueillir les déchets. Mais le manque de logements est un problème tout aussi important. Personne aujourd’hui n’est capable de proposer des solutions immédiates, mais nous réfléchissons tous ensemble ».
Quarante pour cent du budget de la Cinor ira dans de l’investissement divers,« d’abord dans les voiries d’intérêt communautaire, puis le logement, sans oublier les médiathèques et les bibliothèques. Le reste sera consacré aux dépenses de fonctionnement ».
Alors qu’elle a accumulé pas mal de retard sur la construction des stations d’épurations, c’est à la fin de cette année que la CINOR choisira les entreprises qui participeront à la construction des deux stations qui complèteront celle de la Jamaïque. Le Grand Prado qui se situera à sainte-Marie et la troisième, place des Trois frères à sainte-Suzanne, sont toujours prévues pour 2012. D’ici là, la seule station d’épuration de la Jamaïque continuera à brasser l’ensemble des eaux usées, bien qu’elle soit déjà saturée depuis un moment…