
Les salariés de la Chambre d’Agriculture débrayeront le travail demain dans les différentes antennes de l’institution pour exiger l’annulation des avertissements pour "insuffisance professionnelle" établis à l’encontre de 5 conseillers "canne à sucre" entre le 30 juin et le 8 juillet. Selon le communiqué de la CGTR, trois d’entre eux ont reçu deux avertissements consécutifs pour le même motif en l’espace d’une semaine.
Les salariés sanctionnés ainsi que la majorité des salariés qui ont signé une pétition contre ces sanctions déplorent que la direction de la Chambre d’agriculture ait pris ces mesures sans dialogue préalable et en basant son jugement sur un seul critère d’évaluation, au mépris de l’ensemble de leur travail et de leur professionnalisme. Selon le syndicat, ces agents s’appliquent quotidiennement à répondre aux attentes des agriculteurs qu’ils accompagnent, la direction se préoccupe uniquement du nombre d’agriculteurs rencontrés lors d’une journée de terrain, exigeant un minimum de cinq.
Un agent doit-il faire uniquement du porte-à-porte, s'interroge la CGTR, ou au contraire apporter un conseil utile aux planteurs et de qualité ? Pourquoi avoir évalué les conseillers "canne" sur une période aussi restreinte sur cette seule logique comptable ?
Pourquoi uniquement sur le quota d'agriculteurs vus par jour et non sur l'ensemble des missions effectuées par ces agents ? Qui plus est, cette directive de "voir cinq agriculteurs par jour" était confuse selon le syndicat, et ne figure pas dans le contrat d'objectif qui a été présenté aux conseillers "cannes", affirment Serge Latchoumanin, délégué syndical et la CGTR, et Gilbert Rossolin, délégué du personnel.
Les salariés sanctionnés ainsi que la majorité des salariés qui ont signé une pétition contre ces sanctions déplorent que la direction de la Chambre d’agriculture ait pris ces mesures sans dialogue préalable et en basant son jugement sur un seul critère d’évaluation, au mépris de l’ensemble de leur travail et de leur professionnalisme. Selon le syndicat, ces agents s’appliquent quotidiennement à répondre aux attentes des agriculteurs qu’ils accompagnent, la direction se préoccupe uniquement du nombre d’agriculteurs rencontrés lors d’une journée de terrain, exigeant un minimum de cinq.
Un agent doit-il faire uniquement du porte-à-porte, s'interroge la CGTR, ou au contraire apporter un conseil utile aux planteurs et de qualité ? Pourquoi avoir évalué les conseillers "canne" sur une période aussi restreinte sur cette seule logique comptable ?
Pourquoi uniquement sur le quota d'agriculteurs vus par jour et non sur l'ensemble des missions effectuées par ces agents ? Qui plus est, cette directive de "voir cinq agriculteurs par jour" était confuse selon le syndicat, et ne figure pas dans le contrat d'objectif qui a été présenté aux conseillers "cannes", affirment Serge Latchoumanin, délégué syndical et la CGTR, et Gilbert Rossolin, délégué du personnel.