La Chambre d'agriculture va devoir, plus que jamais, se serrer la ceinture…Les comptes financiers 2017 ont en effet été présentés ce mercredi et le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils sont dans le rouge, avec un déficit de 887.000 euros. La structure va devoir restructurer son personnel.
Le président de la Chambre, Jean-Bernard Gonthier, explique cette mauvaise passe financière par le fait qu'elle a été obligée de financer sur ses propres fonds 17 Emploi à temps plein (ETP) : 10 de services de conseil et 7 d'accompagnement administratif/points verts. "Des ETP qui auraient dû être financés au titre de l'article 15 du FEADER", explique Jean-Bernard Gonthier.
De plus, l'an dernier, la Chambre d'agriculture a financé les investissements de l'exercice de 109.000 euros, tout en remboursant les avances de trésorerie que lui avait accordé le Conseil départemental pour pallier le retard du FEADER 2015/2016, qui devait s'élever à 1,19 million d'euros.
Le personnel risque de payer les pots cassés
Une situation financière alarmante qui a obligé l'organisme, qui n'a plus de capacité d'autofinancement, de "taper" dans son fonds de roulement de 2016 : sur 3,66 millions d'euros, il ne reste aujourd'hui que 974.000 euros, couvrant seulement 34 jours de fonctionnement, bien en-dessous de la moyenne des 90 jours généralement admis pour les chambres d'agriculture.
Interrogé sur une possible mise sous tutelle de la Chambre, Jean-Bernard Gonthier s'est montré rassurant. "Elle n'est pas à l'ordre du jour", assure-t-il. Il reconnaît néanmoins qu'une restructuration du personnel est à l'étude : "il y a un gros travail à faire en 2018 pour l'avenir de la Chambre d'agriculture".
Présents au cours de la présentation de ces comptes, les représentants de la DAAF ont appelé la Chambre d'agriculture à trois recommandations "majeures" pour sortir la tête de l'eau : l'adoption d'une stratégie commune entre la structure et son personnel, la poursuite des prestations dont les équilibres financiers peuvent être garantis et enfin, "procéder à une forte réduction des emplois tout en renforçant les équipes techniques".
Le président de la Chambre, Jean-Bernard Gonthier, explique cette mauvaise passe financière par le fait qu'elle a été obligée de financer sur ses propres fonds 17 Emploi à temps plein (ETP) : 10 de services de conseil et 7 d'accompagnement administratif/points verts. "Des ETP qui auraient dû être financés au titre de l'article 15 du FEADER", explique Jean-Bernard Gonthier.
De plus, l'an dernier, la Chambre d'agriculture a financé les investissements de l'exercice de 109.000 euros, tout en remboursant les avances de trésorerie que lui avait accordé le Conseil départemental pour pallier le retard du FEADER 2015/2016, qui devait s'élever à 1,19 million d'euros.
Le personnel risque de payer les pots cassés
Une situation financière alarmante qui a obligé l'organisme, qui n'a plus de capacité d'autofinancement, de "taper" dans son fonds de roulement de 2016 : sur 3,66 millions d'euros, il ne reste aujourd'hui que 974.000 euros, couvrant seulement 34 jours de fonctionnement, bien en-dessous de la moyenne des 90 jours généralement admis pour les chambres d'agriculture.
Interrogé sur une possible mise sous tutelle de la Chambre, Jean-Bernard Gonthier s'est montré rassurant. "Elle n'est pas à l'ordre du jour", assure-t-il. Il reconnaît néanmoins qu'une restructuration du personnel est à l'étude : "il y a un gros travail à faire en 2018 pour l'avenir de la Chambre d'agriculture".
Présents au cours de la présentation de ces comptes, les représentants de la DAAF ont appelé la Chambre d'agriculture à trois recommandations "majeures" pour sortir la tête de l'eau : l'adoption d'une stratégie commune entre la structure et son personnel, la poursuite des prestations dont les équilibres financiers peuvent être garantis et enfin, "procéder à une forte réduction des emplois tout en renforçant les équipes techniques".