
L'agriculteur pointe du doigt l'endroit où un reptile a été retrouvé il y a deux mois
La Chambre d'Agriculture fait bloc aux côtés des planteurs. Ces trois dernières années, une dizaine de serpents ont été capturés dans des champs de canne notamment.
Le phénomène va crescendo. Cinq ont été capturés rien que sur l'année 2014. Preuve que toutes les histoires de rencontre avec ces nouveaux animaux de compagnie n'ont pas toutes fait la Une des médias.
L'observation la semaine dernière de deux boas à Saint-Gilles-les-Hauts dont l'un demeure toujours en pleine nature, a réveillé la colère et l'inquiétude des agriculteurs.
Sur une parcelle agricole des hauts de Saint-Leu ce matin, des représentants de la Chambre ont voulu faire passer un message fort à l'autorité préfectorale. "Nous demandons au Préfet de prendre des mesures draconiennes interdisant l'importation des NAC pouvant représenter un danger pour la faune et la flore réunionnaise ou ayant une capacité d'adaptation au milieu naturel réunionnais", a ainsi plaidé Jean-Paul Pajaniaye, 5ème secrétaire adjoint de la Chambre d'Agriculture. Un point de vue que ne contredira pas à ses côtés le propriétaire du champ qui s'est lui-même trouvé nez à nez avec un python il y a deux mois de cela.
Si les serpents en vadrouille font l'actualité, le bureau de la chambre verte porte aussi l'accent sur l'ensemble des espèces vendues en animalerie ou sur les sites de petites annonces. "Le monde agricole pourrait être particulièrement impacté avec la prolifération de furets, vecteur de la leptospirose, ou de serpents qui rendraient la coupe des cannes plus contraignante. Nous avons pour exemple le Brésil où les planteurs doivent systématiquement brûler leur champ avant la coupe pour faire fuir les serpents", ont-ils pris comme exemple.
Le phénomène va crescendo. Cinq ont été capturés rien que sur l'année 2014. Preuve que toutes les histoires de rencontre avec ces nouveaux animaux de compagnie n'ont pas toutes fait la Une des médias.
L'observation la semaine dernière de deux boas à Saint-Gilles-les-Hauts dont l'un demeure toujours en pleine nature, a réveillé la colère et l'inquiétude des agriculteurs.
Sur une parcelle agricole des hauts de Saint-Leu ce matin, des représentants de la Chambre ont voulu faire passer un message fort à l'autorité préfectorale. "Nous demandons au Préfet de prendre des mesures draconiennes interdisant l'importation des NAC pouvant représenter un danger pour la faune et la flore réunionnaise ou ayant une capacité d'adaptation au milieu naturel réunionnais", a ainsi plaidé Jean-Paul Pajaniaye, 5ème secrétaire adjoint de la Chambre d'Agriculture. Un point de vue que ne contredira pas à ses côtés le propriétaire du champ qui s'est lui-même trouvé nez à nez avec un python il y a deux mois de cela.
Si les serpents en vadrouille font l'actualité, le bureau de la chambre verte porte aussi l'accent sur l'ensemble des espèces vendues en animalerie ou sur les sites de petites annonces. "Le monde agricole pourrait être particulièrement impacté avec la prolifération de furets, vecteur de la leptospirose, ou de serpents qui rendraient la coupe des cannes plus contraignante. Nous avons pour exemple le Brésil où les planteurs doivent systématiquement brûler leur champ avant la coupe pour faire fuir les serpents", ont-ils pris comme exemple.