Ce sont 20 bus tout neufs que la Casud a commandés à la marque ISUZU, pour un coût de 3,4 millions d’euros, financés sur fonds propres. Un investissement qui va renouveler 30% de la flotte de la compagnie de transport en commun de la communauté de communes du sud de l’île.
Ce matin, les maires des communes de l’intercommunalité (L’Entre-Deux, le Tampon, Saint-Joseph et Saint-Philippe) et le président de la Semittel inauguraient ces bus high-tech, équipés de caméras de recul, dont 15 ont, de par leur faible empreinte carbone, reçu le Bus Award Design 2018.
En 2019, le réseau avait lancé son nouveau système de billettique « MyPass » qui a rencontré un fier succès, le nombre de voyageurs étant passé de 4000 par jour à 6000. Ainsi, la hausse de fréquentation appelait-elle de nouveaux bus, c’est chose faite avec ces 20 cars qui augmentent la capacité voyageurs de 800 places.
Du fait de la crise sanitaire actuelle, ces nouveaux cars seront bienvenus, la distanciation physique obligatoire ayant de facto réduit le nombre de voyageurs accueillis dans les transports en commun. Les 20 bus, tous adaptés aux personnes à mobilité réduite et climatisés, seront sur les routes du sud dès le 15 juin.
Pour Albert Perianayagom, président directeur général de la Semittel, ces bus sont un « signe de modernité, un gage de confort et l’assurance d’une meilleure qualité de travail » pour les conducteurs. « Nous transportons aujourd’hui 50% de notre clientèle d’avant la crise sanitaire. C’est une reconquête structurelle que nous devons engager, nous devons mener une opération séduction, il en va du développement du territoire de la Casud », affirme-t-il.
André Tien Ah Koon souhaite que le bus soit désormais une réelle« alternative aux véhicules individuels », et évoque par ailleurs la création d’un tramway, car, dit-il, « dans 20 ans, on ne pourra se contenter du bus. Il y a nécessité de répondre aux besoins de transport de la population, il faut y travailler dès maintenant. »
Un travail auquel le président de la Casud souhaite associer la Civis, pour régler, avec les moyens des deux communautés de communes, le problème du transport dans le sud, avec pour objectif le développement durable du sud.