Pour la Capeb, il est plus intéressant de faire un geste en faveur d’un regain du pouvoir d’achat pour ses salariés à travers une augmentation des salaires de 50 euros brut, plutôt que de devoir indexer les salaires sur l’inflation dont le taux est à 2,8%, ce qui aurait pu être revendiqué lors des NAO (Négociations Annuelles Obligatoires) par les entreprises dotées d’une ou plusieurs sections syndicales. Dans le Quotidien d’aujourd’hui, Joël Melchior déclare que les salariés de la Capeb « ont accepté » qu’il n’y ait pas de cumul des deux augmentations.
« Dans un an, on verra nombre d’entreprises s’éteindre parce que certaines n’hésitent pas à creuser leurs tombes ». Joël Melchior regrette que certaines entreprises (30 à 40%) ne soient pas à jour dans le versement de leurs cotisations, critère déterminant pour se voir attribuer les marchés publics.
Et à la guerre, comme à la guerre, en ces temps de crise, les grosses entreprises viennent picorer sur les petits marchés… Joël Melchior montre du doigt ceux qui viennent se positionner sur « les petits marchés à 40.000 euros », et qui ensuite « sous-traitent à un margoulin. Les règles sont faussées ».