C’était dans les cartons depuis quelques temps. La Caisse d’épargne et la Banque populaire vont fusionner et devenir par la même occasion la deuxième banque française après le Crédit agricole. Cette fusion devrait être officialisée demain, en même temps que le le futur nom de l’entreprise : la BPEC. C’est l’Autorité de la concurrence qui a validé cette fusion au motif que la nouvelle banque n’aura pas une part de marché supérieure à 25% dans la banque de détail sur le marché français.
Validé, pas totalement. A La Réunion, l’Autorité de la concurrence a demandé à ce que des aménagements soient faits car le groupe y détiendrait alors plus de 50% des établissement bancaires. La Tribune, qui donnait l’information dès lundi, publie sur son site Internet un extrait du rapport de l’Autorité de concurrence stipulant qu’ « afin de remédier aux problèmes spécifiquement identifiés à La Réunion, le nouveau groupe s’est engagé à maintenir l’indépendance juridique et l’autonomie de gestion des trois branches (Banque de La Réunion, Caisses d’épargne et BRED) pour une durée de cinq ans. L’Autorité procèdera sur cette période à des examens réguliers du positionnement concurrentiel du nouveau groupe afin d’examiner si ces engagements sont suffisants ou s’il convient que des actifs soient cédés. »